Le risque financier – définition et typologie

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Le risque est toujours liée à l’activité économique, il est rencontré par tout acteur économique dès qu’il réalise des opérations commerciales, industrielles.

Le développement des marchés financiers et l’internationalisation des activités des entreprises, aussi que les innovations rapides sur les marchés contrôlées (financier) ont donné naissance à un nouveau type de risque qui s’est ajouté aux risques traditionnels, dit risque financier qui résulte des mouvements ou flux imprévisible de certains indicateurs qu’ont des mauvais impacts sur les entités.

Le progrès technologique et la dérèglementation ont engendré des nouvelles opportunités, ceux qui bouleverse le paysage des institutions financières, mais au même temps une pression concurrentielle acharnée.

Avec cette évolution rapide, les institutions financières des différentes pays deviennent impliquées dans le développement des nouveaux services et technique.

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Voici ce que vous allez apprendre dans cet article :

Définition du risque financier

Le risque financier est un risque de perte de l’argent suite à une opération financière (sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière.

Exemple: vente à crédit ou en devises étranger.

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Définitions des notions clés de risque financier

opération financière : est un évènement contractuel d’achat ou de vente pour échanger un actif contre paiement, elle vise généralement à employer des capitaux disponibles ou susceptibles d’être mobilisés, dans la perspective d’obtenir un gain monétaire ou à l’inverse à solder une opération précédente et à récupérer des liquidités.

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cette opération peut être réaliser sur un marché organisé (bourse), soit sur un marché de gré à gré avec une institution financière.

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Actif financier : est un titre ou un contrat généralement transmissible et négociable (qui est susceptible de produire à son détenteur des revenus ou un gain en capital ( action obligation, warrants)

Il désigne une situation imprévisible dans laquelle on faire un choix dont on se connait pas précisément les conséquences. Ainsi qu’il recouvre tout évènement susceptible d’empêcher une organisation de réaliser ses objectifs ou de maximiser ses performances.

En effet, la notion de risque financière est très vaste.

Les principaux risques financiers

Les risques financiers sont des risques les plus spécifiques à l’activité bancaire. Plusieurs catégories de ces risques font l’objet d’un suivi réglementaire.

Les principaux risques financiers sont :

  • le risque de crédit;
  • le risque de marché;
  • le risque de liquidité;
  • les risques opérationnelles.

Risque de crédit 

Le risque de crédit correspond à la défaillance d’un débiteur. C’est la forme de risque la plus ancienne sur des transactions financières. Il s’agit encore aujourd’hui de la principale source de risque pour les banques et les marchés financiers

Le risque de crédit ou de contrepartie, est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d’un tiers qui ne paie pas sa dette à temps.

Risque de marché

Le risque de marché, est le risque de perte sur les dispositions du bilan et du hors-bilan à la suite de variation des prix de marché. Ce risque porte principalement sur le cours des actions, les taux d’intérêts et les taux de change.

Le risque de taux d’intérêt

Le risque de taux d’intérêt, est le risque des Prêts-Emprunts. C’est le risque que les taux de crédits évoluent défavorablement.

Pour une banque, c’est le risque que l’évolution des taux de marché conduise à un coût de rémunération des dépôts supérieurs aux gains générés par les intérêts des prêts accordés.

Le risque de taux de change

Le risque de taux de change trouve sa naissance dans les banques à partir des opérations de prêts et d’emprunts à plus d’un an.

Le risque de taux de change, lié a la possession d’un actif financier en monnaie étrangère et résulte des variations des cours des devises. C’est un risque sensiblement lié au facteur temps.

Risque opérationnel

Dans un premier lieu, il correspond, aux « risques de pertes directes et indirectes résultant de l’inadéquation ou de la défaillance de procédures, de personnes et de systèmes ou résultant d’événements extérieurs ».

La définition du risque opérationnel

La réforme prudentielle bancaire indique que : «  Le risque opérationnel se définit comme le risque de perte résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnes et systèmes internes ou à des événements extérieures ».

Pour plus de simplicité, on peut classer les risques opérationnels en trois domaines :

  • La fraude: (faux chèques…)
  • La sécurité: (incendies, dégâts divers, piratage…)
  • Les procédures: (encodage, traitements, paiements ….).

Les typologies du risque opérationnel

les sept catégories principales d’événements sont les suivants :

  • Fraudes internes : Transaction non enregistrée intentionnellement, Détournement de capitaux, d’actifs, Contrefaçon, falsifications, Destruction malveillante de capitaux…
  • Fraudes externes : Vol, contrefaçon, piratage, vol d’informations…
  • Pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail : Questions liées aux rémunérations, avantages liés à la résiliation d’un contrat, Activités syndicales, Responsabilité civile (chutes…), Événements liés à la réglementation sur la santé et la sécurité du personnel, Rémunération du personnel…
  • Client, produits et pratique commerciales : violation du devoir fiduciaire, de recommandation, Connaissance de la clientèle, conformité, diffusion d’informations, Atteinte à la vie privée, Opérations fictives, blanchiment d’argent et vente de produits non autorisés…
  • Dommages aux actifs corporels : Tremblement de terre, cyclone, Vandalisme, terrorisme…
  • Dysfonctionnement de l’activité et des systèmes : pannes de matériel et de logiciel informatiques, problèmes de télécommunications et pannes d’électricité…
  • Exécution, livraison et gestion des processus : Mauvaise communication, non respect des dates limites, anomalie du système, erreur comptable ,documents légaux manquants ou incomplets…

Risque de liquidité

Le concept de liquidité

La liquidité réduite par sa simple expression, désigne la facilité avec laquelle un agent économique peut avoir accès à des fonds au moment où il en a besoin.

Au domaine bancaire, elle représente la capacité d’une institution de financer l’expansion de ses avoirs et d’honorer ses obligations aux échéances prévues, sans enregistrer de pertes inacceptables.

La liquidité de financement

Elle fait essentiellement référence au cash et aux actifs susceptibles d’être convertis rapidement en numéraire et détenus à cet effet, et qui est destinée à satisfaire les demandes de retraits de fonds à court terme.

La liquidité de marché

Elle reflète la capacité d’une banque à honorer ses engagements immédiats d’une manière qui lui permette d’ajuster son portefeuille (vendre ou acheter des actifs financiers) et les risques sans qu’il y ait une incidence notable sur les prix.

La définition du risque de liquidité

Le risque de liquidité peut être défini selon deux approches :

Le risque de liquidité de financement : Est le risque d’une banque solvable de ne pas être en mesure de faire face aux demandes de retrait en liquide, attendues ou inattendues, émises par des créanciers sans encourir de pertes inacceptables ou sans mettre en péril son activité. D’une manière globale C’est le risque pour la banque de ne pouvoir faire face à ses engagements financiers.

Le risque de liquidité de marché : Est le risque pour une banque de ne pouvoir vendre ses titres financiers sur le marché (soit du fait de la crise financière ou de l’impossibilité de trouver un acquéreur) ou de les vendre à un prix très bas lui faisant supporter une moins-value. Il peut aussi se traduire par l’absence d’actifs liquides qui peuvent rapidement être transformés en liquidité sur le marché.

Risques de pertes financières

Il s’agit du risque de concrétisation de pertes financières suite à décisions impropres d’investissement, d’exploitation ou de gestion

Risque des marchés financiers

Il s’agit du risque financier lié à l’évolution des marchés financiers sur lesquels l’entreprise place des excédents de trésorerie.

Risques comptables

Il s’agit des risques liés à une mauvaise interprétation ou utilisation, volontaire ou non, des normes et règles comptables, pouvant remettre en cause la qualité, l’intégrité ou la validité des états financiers produits, diffusés ou utilisés.

Risques fiscaux

Il s’agit des risques liés à des opérations dont les règles fiscales, non suivies, volontairement ou non, menacent une requalification par les autorités fiscales, engendrant pertes financières, pénalités et/ou redressements fiscaux significatifs.

Risque de prise de contrôle

Il s’agit du risque lié à la perte de tout ou partie du contrôle capitalistique de l’entreprise, suite à dilution ou mouvements de pactes d’actionnaires engendrant une perte de pouvoirs ou de contrôle de l’organisation.

Risque fournisseur

Il s’agit du risque lié à la perte d’un fournisseur critique par suite de difficultés financières ou d’interruption de relations commerciales, impactant l’entreprise dans sa capacité à maintenir son offre et/ou la structure de sa chaîne de valeur.

Risque de sous-investissement

Il s’agit du risque lié à l’incapacité financière de l’entreprise de renouveler, accroître ou maintenir ses équipements par suite de sous-investissements chroniques, engendrant perte de compétitivité et/ou d’efficacité, obsolescence des équipements, dégradation des conditions d’exploitation ou de production…

Risque de délinquance financière

Il s’agit du risque lié à la communication ou la constitution d’informations financières erronées ou incomplètes, ne traduisant pas la réalité des risques portés par l’entreprise, pouvant engager notamment la responsabilité pénale des dirigeants.

Risque d’opportunité de délocalisation

Il s’agit du risque lié à l’évolution défavorable de la structure des coûts de l’entreprise par suite de volonté stratégique ou politique de maintenir certains centres de compétences en zone à coût social élevé ; il s’agit d’un coût d’opportunité à estimer et à couvrir afin de maintenir la compétitivité de l’entreprise.

Risque d’arrêt d’activité

Il s’agit du risque d’arrêt, partiel ou complet, temporaire ou permanent, de tout ou partie de l’activité de l’entreprise, compte tenu de son incapacité financière à assurer son cycle courant d’activité.

Risque de structure des coûts : il s’agit du risque d’un déséquilibre dans la structure des coûts de l’entreprise et donc, de sa chaîne de valeur.

Risques de haut de bilan

risques liés à la structure de financement et d’endettement de l’entreprise, pouvant obérer sa capacité d’endettement et/ou de financement de sa croissance.

Risque d’erreur d’investissement

Il s’agit du risque lié à la constitution de pertes ou de dégradation des conditions d’exploitation ou de gestion suite à une erreur d’investissement, impactant lourdement les
capacités financières de l’entreprise.

Risque de départ des actionnaires : il s’agit du risque de démobilisation de tout ou partie de la structure actionnariale de l’entreprise suite à désaccord avec la stratégie conduite, déception de la rentabilité offerte ou de la performance économique réalisée, désengagement partiel ou total de membres de pacte d’actionnaires, OPA hostile, attaque boursière.

Conclusion

Nous pourrions continuer cet inventaire à l’infini, mais là n’est pas le propos unique de cet ouvrage. Nous pensons néanmoins que ces différents risques financiers constituent le cœur de la problématique financière des risques d’entreprise.

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