Questions à choix multiples sur le contrôle de gestion

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Les QCM sur le contrôle de gestion sont des questions à choix multiples où à chaque question posée, il vous est proposé différentes réponses parmi lesquelles il vous faut cocher une ou plusieurs réponse(s) juste(s), voire toutes les réponses. Ce sont donc des questions fermées auxquelles vous devez répondre rapidement avec un temps de réflexion limité vous permettant de vérifier vos connaissances. 

Les QCM concernent l’ensemble du programme de contrôle de gestion.

Cocher la case correspondant à votre réponse : 

Lire Aussi: La démarche OVAR – définition, présentation et conception

1. Le seuil de rentabilité est :

le fonds commercial 

  • Le résultat fixé comme objectif par les actionnaires 
  • le chiffre d’affaires qui permet de couvrir l’ensemble des charges 
  • le résultat d’une entreprise en cessation de paiement 

2. Les charges indirectes :

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  • sont toujours des charges fixes 
  • sont toujours de charges variables 
  • peuvent être des charges fixes et des charges variables 

3. Les charges directes sont :

  • directes par nature 
  • directes par rapport à l’objectif de l’entreprise 
  • directes par rapport à un objet de coût 

4. Dans la comptabilité analytique, les charges incorporées aux coûts sont :

  • toutes les charges et rien que les charges de la comptabilité générale 
  • toutes  les  charges  de  la  comptabilité  générale  et  des  charges  non  inscrites  en comptabilité générale 
  • une très grande majorité de charges de la comptabilité générale plus des charges non inscrites en comptabilité générale

5. Vrai/Faux : Répondez aux propositions suivantes

Lire Aussi: Classification des coûts de l’entreprise

L’écart sur quantité est valorisé en fonction du prix : 

vrai 

faux 

L’écart sur prix est valorisé en fonction du prix budgété : 

vrai 

faux 

La décomposition de l’écart sur quantité est effectuée à l’aide d’une quantité fictive correspondant au calcul du volume global réel appliqué à la composition prévisionnelle :

vrai 

faux 

6. La corrélation de deux variables correspond à :

  • un lien de causalité entre deux variables 
  • une évolution conjointe de deux variables 
  • aucune des deux réponses précédentes 

7. La loi normale est représentée par :

  • une droite 
  • une courbe exponentielle 
  • une courbe en cloche 
  • une hyperbole 

8. Le prix psychologique correspond à :

  • un prix qui se termine par 99 centimes (ex. 9,99 €) 
  • le prix qui est accepté par le plus grand nombre de clients 
  • un prix trop élevé pour le client 
  • un prix très bas 

9. Dans le modèle de Wilson, le nombre optimal de commandes est obtenu lorsque : □ le coût de stockage et le coût de lancement sont égaux 

  • le coût de stockage est nul 
  • le coût de lancement est nul 
  • il n’y a pas de rupture de stock 

10. Pour choisir un projet d’investissement, on calcule :

  • sa rentabilité financière, à partir des flux financiers qui y sont liés 
  • sa rentabilité financière, à partir des flux économiques qui y sont liés 
  • sa rentabilité économique, à partir des flux financiers et économiques qui y sont liés 
  • sa rentabilité économique, à partir des flux économiques qui y sont liés 

11. Le diagramme d’Ishikawa est :

  • un outil statistique de contrôle de la qualité 
  • un outil de mesure de la qualité perçue 
  • un diagramme de contrôle des variables 
  • un schéma destiné à identifier les causes de problèmes de qualité 

12. Le Yield Management est :

  • une technique de management des équipes 
  • une technique de réduction des coûts basée sur une étude de terrain 
  • un système de gestion des capacités disponibles basé sur une tarification différenciée
  • un système de reporting 

13. Un indicateur qui consisterait à lier des données entrantes (inputs) rapportées à des éléments sortants (outputs) est appelé :

  • indicateur d’efficacité 
  • indicateur d’efficience 
  • indicateur de productivité 
  • indicateur de performance 

14. Vrai/Faux : Répondez aux propositions suivantes :

Le tableau de bord prospectif comprend des indicateurs financiers et non financiers 

vrai 

faux 

Le tableau de bord prospectif comprend des indicateurs long terme et court terme 

vrai 

faux 

15. La valeur ajoutée d’une banque est appelée :

  • produit net bancaire  
  • résultat brut d’exploitation 
  • chiffre d’affaires 
  • panier moyen 

Corrigés

1. Le seuil de rentabilité est un indicateur de mesure du risque d’exploitation de l’entre­ prise défini comme le chiffre d’affaires qui permet de couvrir l’ensemble des charges (fixes et variables). Il ne doit pas  être confondu avec  le point mort qui traduit la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint. 

2. Les charges indirectes sont des dépenses qui ne peuvent pas être directement ratta­chées à un objet de coût et qui nécessitent un calcul intermédiaire (tableau de réparti­tion des charges indirectes). Ces charges peuvent donc être variables et fixes. Par exemple, le bâtiment d’une usine produisant différents produits (en tant qu’objet de coût) pourra être une charge indirecte fixe. Les salaires des employés travaillant à la fabrication seront également dans cette catégorie. De même, le montant des achats des matières premières servant à la fabrication de ces mêmes produits pourra être considéré comme une charge indirecte variable nécessitant l’usage d’une clé de réparti­tion pour être affectée sur les coûts des produits. 

3. Les charges directes sont directes par rapport à un objet de coût. En effet, une charge directe peut être affectée sans ambiguïté sur l’objet de coût (produits, services, projets…). La nature directe et indirecte des charges dépend du système d’information permettant le suivi des dépenses. 

4. En comptabilité analytique, la démarche consiste à prendre une très grande majo­rité de charges de la comptabilité générale (moyennant certains ajustements de charges  non incorporables  et différences  d’incorporations), plus des charges non inscrites en comptabilité générale (appelé charges supplétives). 

5. Vrai/faux 

a) La méthode d’analyse des écarts permet de décomposer l’origine de l’écart en un sous-écart sur les quantités et un autre sur les prix. L’écart sur quantité est valorisé en fonction du prix budgété car il s’agit de neutraliser l’effet des prix et ne pas intégrer cette variation des prix dans l’écart sur quantité. 

d) L’écart sur prix est évalué à partir des quantités réelles dans la mesure où dans une économie de marché, les quantités réelles commandées par les clients sont facteurs explicatifs de l’évolution des prix. Plus un client commande de produits de l’entreprise, plus il risque pour cette entreprise, d’obtenir un rabais important sur les prix de base. 

e) La quantité fictive est effectivement fonction d’un volume global réel où l’on applique une composition prévisionnelle. Le raisonnement est le suivant : il s’agit de voir l’effet de la composition prévue. 

6. La corrélation de deux variables correspond à une évolution conjointe de deux variables. Elle ne met absolument pas en évidence de lien de causalité entre ces deux variables. Elle met simplement en évidence que l’évolution d’une variable X est liée à celle d’une variable Y, sans pour autant indiquer si l’évolution de X est la cause de l’évo­lution de Y (ou l’inverse). 

7. La loi normale est représentée par une courbe en cloche. La loi normale est la loi de probabilité la plus adaptée pour étudier les événements aléatoires. Elle repose sur un principe simple. Pour une variable étudiée, plus on s’approche de la moyenne, plus les effectifs sont importants, plus on s’en éloigne, moins les observations sont fréquentes. Les distributions qui suivent une loi normale sont représentées par une courbe en forme de cloche symétrique par rapport à la valeur moyenne de la variable. 

8. Le prix psychologique correspond au prix qui est accepté par le plus grand nombre de clients. Le prix psychologique est également appelé prix d’acceptabilité. Il s’agit du prix qu’un maximum de clients accepterait de payer, c’est celui pour lequel la demande est la plus forte. Il ne doit être ni trop élevé (article trop cher), ni trop faible (signe de mauvaise  qualité). Il  est  déterminé  grâce  à  une  enquête  auprès  d’un  échantillon  de clients  auquel  on  propose  différents  prix  de  vente  pour  un  produit  donné.  Deux  ques­tions leur sont posées : 

–    au-dessus  de  quel  prix  n’achèteriez-vous  pas  le  produit  parce  que  vous  le  jugez  trop cher ? (prix excessif) ; 

–    au-dessous  de  quel  prix  n’achèteriez-vous  pas  le  produit  parce  que  vous  jugeriez  sa qualité trop faible ? (prix trop faible, qualité médiocre). 

Une fois les réponses collectées, on calcule les fréquences cumulées croissantes f_1 des réponses  obtenues  à la question 1 et les fréquences  cumulées décroissantes f_2 pour la question 2. 

Pour  chaque  niveau  de  prix,  on  calcule  le  taux  d’acceptabilité  qui  correspond  au  pour­centage d’acheteurs potentiels : Taux d’acceptabilité = 100 % – (f_1 + f_2). 

Le prix que l’on retiendra est celui pour lequel le taux d’acceptabilité est le plus élevé. Il correspond au prix psychologique. 

9. Dans  le modèle de Wilson, le nombre optimal de commandes  est obtenu lorsque le coût  de  stockage  et  le  coût  de  lancement  sont  égaux. Il  permet  de  calculer  le nombre   optimal de commande   pour lequel le   coût   total  de  gestion  des  stocks  est minimal,  sachant  que  les  deux  coûts  qui le  constituent  (coût  de  lancement  +  coût  de stockage)   évoluent   en   sens   inverse. Il correspond   donc   au   nombre   de   commandes pour lequel le coût de stockage est égal au coût de lancement. 

10. Pour choisir un projet d’investissement, on calcule sa rentabilité économique à partir des flux économiques qui y sont liés. Une fois  l’investissement défini, on s’intéresse à son mode de financement et on calcule le coût des  différents  financements envisagés. La rentabilité financière d’un projet comprend à la fois  les  flux  liés  à l’inves­tissement (flux  économiques) et ceux  issus  de son financement (flux  financiers). Cepen­dant, elle n’intervient qu’après le choix de l’investissement. 

11. Le diagramme d’Ishikawa est un schéma destiné à identifier les causes de problèmes de qualité. Il    est également appelé diagramme causes-effets ou diagramme  en  arêtes  de  poisson. 

Il  met  en  évidence  plusieurs  causes à un problème de qualité. En plus  de fournir une représentation graphique des  causes  de non-qualité, il constitue également une véritable méthode pour identifier les  causes  d’un problème de non-qualité. Les facteurs majeurs de cause de défauts sont rassemblés en cinq caté­gories : matières, matériel, méthodes, main-d’œuvre et milieu. On parle des « 5M ». 

12. Le yield management, ou management du revenu, est un système de gestion des capacités   disponibles basé sur une tarification  différenciée. Il  est  très  pratiqué dans le secteur des transports aériens et ferroviaires et l’hôtellerie. 

Il répond aux problèmes  liés  à l’impossibilité de stocker une prestation de service dans une activité où les  capacités  sont rigides, les  charges  fixes  importantes  et la demande très  fluc­tuante. Son objectif est de maximiser le revenu en gérant au mieux les  capacités disponibles à l’aide d’une tarification différenciée. Les clients paient des prix  différents en fonction d’une segmentation. Cette notion repose sur le principe du seuil de rentabi­lité :les  charges  fixes  sont  importantes  et  doivent  être  couvertes  par  la  somme  des marges  sur coût variable dégagées. En général, le coût marginal (composé des  charges variables) d’une prestation supplémentaire vendue est faible, d’où l’idée de réduire de manière très  importante les  prix  dans  les  périodes  creuses  pour « couvrir » les  charges fixes  qui  existent  quel  que  soit  le  nombre  de  consommateurs.  Toutefois,  les  tarifs  réduits doivent générer une marge sur coût variable positive. 

13. Un indicateur divisant des  inputs  par des  outputs  correspond à un indicateur d’efficience car il compare des  moyens  (matériels, humains, financiers) par rapport à un résultat. Un indicateur d’efficacité vise à comparer des  données  prévisionnelles  avec des  résultats.  De  même,  un  indicateur  de  productivité  effectue  le  calcul inverse d’indicateurs d’efficience (output/inputs). 

14. 

a) L’objectif du tableau de bord prospective est justement de combiner ces visions finan­cières  (monétaires) et non financières  (non monétaires). L’origine de la création de ce tableau de bord particulier est justement d’avoir un équilibre entre ces deux éléments et contrecarrer la prééminence  (aux   États-Unis) des indicateurs financiers comme mode de gouvernance de l’entreprise, cette  vision   privilégiant une logique plutôt actionnariale. 

c) Le tableau de bord est également caractérisé comme « prospectif » dans le sens où il combine des  indicateurs financiers ayant plutôt une logique de résultat à court terme avec des indicateurs  valorisant la performance à long terme de l’entreprise tel que les indicateurs positionnés dans l’axe sur l’apprentissage organisationnel. 

15. La valeur ajoutée d’une banque est appelée produits nets bancaires en intégrant la marge  d’intermédiation, la marge sur les commissions et le gain net sur opérations sur les marchés financiers. 

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