Cours résumé sur les problèmes sociaux économiques ( la croissance, Les analyses théoriques de la croissance, l’inflation, relation chômage-inflation et la courbe de PHILLIPS )
Table de matières
La croissance
La Croissance : une augmentation soutenue (à long terme) de la production globale en terme réel (on mesure la croissance par l’accroissement du PIB réel), qui s’accompagne des transformations structurelles.
- Les caractéristiques :
– Soutenue et ascendant sur une longue période.
– Phénomène irréversible.
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– Produit des modifications structurelles.
- Les composants :
– les capacités des facteurs de production…
– le progrès technique.
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– Le développement qui est le corollaire de la croissance.
- Les notions qui lui associés :
– l’expansion : une phase ascendante à court terme du cycle économique (≠ la croissance à long terme).
– Le progrès technique : contient l’idée d’avancée, de se propager et d’améliorer les conditions de travail et de vie (Ex : l’utilisation d’informatique).
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– Le développement : l’ensemble des transformations que la croissance à entraînées (baisse de fécondité…).
√ La croissance est une condition nécessaire pour le bon déroulement du processus de développement, mais celui-ci (développement) est aussi indispensable à la poursuite de la croissance.
- Les formes de la croissance :
– Croissance extensive : résultat d’une augmentation des quantités des facteurs de production.
– Croissance intensive : utilisé efficacement les forces productives (c à d : obtenir la croissance sans avoir augmentée les quantités de facteurs de production) il s’agit de la productivité. « Ex : la croissance des trente glorieuses »
– Croissance de molle : la situation où les taux de croissance sont faibles « Ex : depuis la crise des années 70 »
- Exemples historiques de la croissance :
– la révolution industrielle :
– les trente glorieuses : (1945-1975) une accélération de la croissance dans les pays Européens à la suite du plan Marshall.
- Mesure la croissance :
– le PIB permet d’évaluer la performance économique d’un pays et leur dimension économique par rapport aux autres pays (les comparaisons internationales).
– Pour mesurer l’évolution réel on élimine l’effet de l’inflation (par le calcule de Déflateur de PIB, IPC).
√ Mesurer le niveau de développement :
– PIB par habitant : c’est le critère de richesse selon la banque mondiale et FMI, il traduise la réussite économique d’un pays.
– IDH : introduise par le PNUD, indice synthétique prendre en considération quatre variables de base,
→ Le revenu (avoir un niveau de vie décent).
→ L’espérance de vie (avoir une vie longue et saine).
→ L’alphabétisation des adultes et nombre moyennes d’années d’études (accéder à la connaissance et à l’information).
- Les facteurs primaires de la croissance :
– le capital : l’ensemble des investissements (physiques et immatériels) réalisés par l’économie.
– Le travail : la main d’œuvre rémunérée selon sa qualification.
– Le progrès technique : augmenter la productivité par l’utilisation plus efficace des facteurs de production.
[La productivité : le rapport entre la production et les moyennes mis en œuvre pour produire]
- Les structures économiques de croissance :
(Identifie les conditions nécessaires à la réalisation de la croissance)
1- l’industrialisation :
(La formation d’une infrastructure industrielle et une politique de rattrapage des retards d’industrialisation).
– Un potentiel industriel (capacité industrielle) augmente la productivité de travail, par : – la réduction du chômage déguisé agricole et économie externe bénéfice pour l’ensemble des secteurs.
– Le développement passe par l’industrialisation (insertion des industries de transformations / secteurs à productivité plus élevé).
– Pour avoir une véritable démarrage de croissance économique, il faut mis en place une politique d’industrialisation, si non l’économie reste soumis au rythme aléatoire de la production agricole, qui -secteur agricole- a un faible productivité, l’instabilité de niveau de production…).
2- la pression de la demande et de l’emploi :
– la croissance peut contribué à l’augmentation de l’emploi, mais l’inverse aussi est vrai, l’emploi est un élément de la croissance.
3- le financement de l’économie :
L’investissement doit être équilibré à l’épargne (I+S), l’investissement est nécessaire à la croissance → donc l’épargne est nécessaire à la croissance.
√ Deux catégories de financement de l’économie :
– Economie de marché : le financement par l’épargne préalable (y compris l’autofinancement).
– Economie d’endettement : le financement par les crédits (création monétaire).
√ L’expansion (à court terme) → augmente le besoin de monnaie → manque de liquidité (problème de plafond d’émission de monnaie par les banques) → hausse de taux d’intérêt → la récession et baisse de l’activité économique (lorsque le taux de croissance est négatif deux trimestres successifs).
√ Lorsque la création monétaire : stimule d’autant plus la croissance que joue l’effet de levier d’endettement.
√ La création monétaire → dépression des dettes des investisseurs + incité les ménages à consommer → l’inflation.
II. Les analyses théoriques de la croissance : (les conditions d’une croissance équilibrée)
- Modèle de Harrod-Domar (néo keynésien)
– l’impact des investissements sur le taux de croissance, mesurer par la productivité marginale du capital.
√ Modèle de Domar
Un double influence de l’investissement :
– influence sur la demande (le multiplicateur). Investissement→ Revenu → Demande
– influence sur l’offre : Investissement → capacité de production.
L’influence sur l’offre doit être équilibrée par l’influence sur la demande.
Pour cela le niveau d’investissement doit augmente au taux constant ‘g’:
g = s/v
g : le taux de croissance équilibrée
s : la proportion marginale à épargner.
v : le coefficient marginale de capital.
– k (le multiplicateur)= 1/s = 1/1-c
c : la proportion marginale à consommer.
Selon Domar la croissance (l’équilibre) n’est pas toujours certaine, le déséquilibre est la situation normale.
– Si l’effet revenu est supérieur à l’effet capacité :
>> déséquilibre inflationniste.
– Si l’effet revenu est inférieur à l’effet capacité :
>> déséquilibre déflationniste.
Selon Domar le déséquilibre déflationniste est la situation la plus probable (parce que la proportion à
épargner augmente à long terme).
Limites du Modèle :
– il considère l’investissement comme la seule limite d la croissance.
– il n’analyse pas les déterminants de l’investissement.
– Le cœfficient marginal de capital ‘v’ n’est pas toujours constant.
√ Modèle de Harrod
- Trois logiques :
1- le taux de croissance effectif « g » (comme Domar) :
g = s/v
(l’équilibre à court terme I=S doit être maintenu à longe terme)
2- le taux de croissance nécessaire ou garantis :
gw = s/v
(il faut que la consommation s’ajuste avec les niveaux d’investissements désirés)
3- taux de croissance naturel «n » : le taux auquel l’économie doit croître pour éviter le chômage…
– est un taux constant, à long terme dépend de :
– la croissance de la population active.
– le stock de capital.
– le progrès technique.
Les trois taux de croissance doivent satisfaire les conditions :
1- condition de pleine capacité : l’équilibre sur le marché des biens et services traduit par : gw = g
2- condition de plein emploi : l’équilibre sur le marché de travail. g = n
Donc : g = gw = n – 5 – probable (parce que la proportion à épargner augmente à long terme).
Les différents cas de figure analyser par Harrod :
Analyse à courte période :
– Si : g > gw → excède d’investissement → reprise économique.
– Si : g < gw → moins de débouchés → diminution des revenus → dépression de l’activité économique.
Analyse à longue période :
– Si : n < gw → faible niveau d’investissement (g<n) →dépression et crise (stagflation chronique).
Selon Harrod, la solution de cette situation est par l’intervention de l’Etat par une politique économique qui incite l’accroissement de la productivité.
– Si : n > gw → la situation la plus probable selon Harrod → croissance durable s’accompagne d’un certain niveau de chômage.
- Modèle de Robert SOLOW (néo-classique)
→ Modèle d’offre.
→ Loi de Say (de débouchés), toute épargne est supposée investie.
Corrige la vision pessimiste du modèle de H-D (la difficulté de réaliser l’équilibre sur les marchés).
– Sur le marché de travail : par la possibilité de substitution capital-travail.
– Sur le marché des produits : le loi de Say, l’offre est toujours égale à la demande ( I* = S*).
Les modifications que porte le modèle de SOLOW :
– L’utilisation de fonction de production à facteurs substituables.
– L’investissement découle de l’épargne.
L’équilibre alors se traduit par :
– gw = g = s/v → sur le marché des biens et services.
– v = s/n → sur le marché d’emploi.
Appel à une politique économique qui devrait être mise en relation avec :
• Politique démographique et de l’emploi (assurer la flexibilité du taux de croissance ‘n’).
• Politique d’investissement (modifie ‘v’ le coefficient du capital).
• Politique de redistribution des revenues ( varie ‘s’ la proportion à épargne).
{ Généralement une politique budgétaire ainsi qu’une politique monétaire }
III. l’inflation
Une augmentation soutenue du niveau générale des prix (*Déflateur, IPC)
- les causes réelles de l’inflation :
√ L’inflation par la demande
– la quantité des biens demandée est supérieure à la quantité des biens offerts.
↓
– hausse des prix (pour établir l’équilibre).
↓
Inflation (écart inflationniste)
Deux conditions pour que l’inflation apparaît :
• excède de demande sur l’offre.
• l’offre ne s’ajuste pas à la demande.
L’écart déflationniste (symétrique de l’écart inflationniste) : les quantités offerts inférieurs aux quantités d’équilibre (équilibre : plein emploi).
Généralement :
La demande (déterminer par les revenues) < à la production possible.
√ L’inflation par les coûts
L’augmentation des coûts de production (salaries, coût de capital monétaire, coût d’équipement…).
Par exemple :
Augmentation de coût « salaire »
-lorsque elle ne s’accompagne pas d’une augmentation équivalente de gains de productivité.
↓
Une augmentation des prix (inflation salariale).
- Les causes monétaires de l’inflation :
√ la Théorie Quantitative de la Monnaie :
Deux hypothèses :
– fonction de demande de monnaie stable détermine à la fois les revenues monétaires et les prix.
– Le caractère exogène de l’offre de monnaie par rapport à la demande.
• La monnaie n’est demandée qu’à des fins de transactions.
• Les modifications de l’offre de monnaie n’ont que des conséquences nominales (sur le niveau général des prix –effet en valeur-), elles n’ont pas des conséquences réelles (sur le niveau de production ou l’emploi).
M . V = P . Y
P.Y : la valeur de production.
M.V : la masse monétaire * sa vitesse de circulation.
V et Y : supposer constant à court terme.
(L’inflation) ;
Si : l’offre de monnaie augmente (lors de la création monétaire).
↓
Excède de monnaie dans le circuit économique.
↓
Augmentation de la demande sur les actifs (financiers, réels)
+ Une capacité productive de l’économie inchangée.
↓ ( D>O)
Augmentation de niveau générale des prix (inflation d’origine monétaire).
– la monnaie est neutre.
– La variation de la masse monétaire (offre de monnaie) affect que les variables nominales mais pas les variables réelles.
- l’impact de l’inflation sur les variables macro économiques :
√ l’inflation influence sur (varie) les prix relatives des biens et services (parce que les prix n’évoluent (ne s’ajuste) pas de la même manière (en même temps).
√ La distorsion de système fiscale, puisque ce dernier ne tient pas toujours compte de l’effet de l’inflation sur les revenues (il taxe sur les revenues nominaux).
→ Conséquence : la détention d’encaisses monétaires (l’épargne) ;-baisse-
Les agents économique sont moins motivés à épargner (l’épargne devient moins rentable lors de l’inflation).
– et donc, une effet négatif sur la croissance économique à long terme.
Relation inflation – chômage
√ le marché de travail :
La rencontre entre l’offre et la demande de travail.
– l’offre de travail (demande d’emploi), faite par la population active.
– la demande de travail (offre d’emploi), par les entreprises.
√ Un chômeur :
-Tout individu sans travail.
– Cherche un emploi durable à plein temps.
√ le sous emploi :
• le chômage saisonnier : les salaries inoccupés périodiquement.
• Le chômage partiel : les salaries dont la durée journalière ou hebdomadaire de leur activité est inférieur à celle qu’ils désirent.
• Le chômage déguisé : le nombre de travailleurs que l’on peut retirer d’un secteur sans réduire sa production (généralement le secteur agricole).
√ le taux de chômage :
La proportion de la population active qui est sans emploi.
Le chômage à long terme ( taux de chômage naturel) : taux normal ne disparaît pas automatiquement.
Le chômage à court terme (taux de chômage conjoncturel) lié aux fluctuations économiques.
√ Les formes de chômage :
– Le chômage conjoncturel : (keynésien) dû au ralentissement de l’activité économique (baisse de demande).
– Le chômage structurel : (d’adéquation) lie aux changement à long terme des structures démographiques, économique, sociales…
– Le chômage frictionnel : lié aux délais d’adaptation de la main d’œuvre d’un emploi à un autre.
– Le chômage technique : dû à une interruption du processus technique de la production à court terme (les pannes…).
• Le chômage technologique : apparaît lors de la substitution du capital au travail (robotisation).
√ les analyses de chômage :
– L’approche néoclassique (micro économique)
Excède de travail
(offre de travail > demande de travail)
↓
Baisse de salaires pour assurer l’équilibre.
↓
Retrait volontaire de certains chômeurs (quittant le marché de travail préfèrent les loisir –effet substitution-)
+
Des embouches nouvelles (si il y a gains de productivité ).
le modèle considère le travail comme une marchandise ordinaire ( le salaire réel qui assure l’équilibre sur le marché).
En réalité, les couses structurelles de chômage sont :
– le salaire minimum légal (SMIG, Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).
– Allocations du chômage.
– Syndicats (et les conventions collectifs).
SMIG :
Impose une SMIG au marché de travail.
↓
Offre de travail excédentaire.
↓
Le chômage.
syndicats :
empêche le salaire de se fixer à son niveau d’équilibre, et donc l’apparition de chômage.
– L’approche keynésienne (macro économique)
– Le travail n’est pas une marchandise.
– Pas de variations de prix (rigidité des prix -l’élasticité de l’offre par rapport au prix est nulle-).
– Le travailleur ne choisit pas de travailler où de chômer, il doit vivre.
Courbe de Phillips
• Relation inverse entre le taux de chômage et l’inflation (politique monétaire :choix entre un peu plus de chômage pour un peu moins de l’inflation).
• Relation inverse entre le taux de chômage et le taux de salaire.
↓
Sauf le cas des anticipations inflationnistes :
Les salariés anticipant l’augmentation des prix. → Demandant des compensations. → Augmentations des coûts. → Augmentations des prix de produits. (Chômage et inflation, cas des Etats-Unis au cours des années 70).