coûts, économies d’échelle et de variété

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La microéconomie, c’est l’étude des interactions entre individus et organisations dans le contexte de consommation et production de biens, quand les biens sont rares.

Dans cet article on va aborder les principes microéconomiques de base : les coûts, les économies d’échelle et de variété, pour analyser les stratégies d’entreprise et la plupart des éléments qui permettant d’expliquer le sucées de la stratégie.

La compréhension du langage et des concepts introduits ici devrait permettre de fournir une connaissance en microéconomie.

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Table de matières

Les coûts

 Nous débitons ainsi notre introduction à microéconomie en nous intéressant aux coûts. Nous exposons deux concepts de coûts spécifiques : les fonctions de coût, les coûts comptables vs économique.

Les fonctions de coût

La fonction de coût total

La fonction du coût total indique le lien entre le niveau de production d’une entreprise, noté Q, et le montant total des coûts associés a cette production, noté CT.

En ce sens, la fonction du coût total reflète la capacité de l’entreprise a un moment précis, étant donnée la capacité technologique.si l’entreprise produit alors de la manière la plus efficiente possible, la courbe du coût total devrait avoir une pente positive, car la seul manière de produire plus est d’accroitre la quantité de production utilisés, ce qui augmente les coûts totaux.

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Coûts fixes et coûts variables

Pour mieux cerner la structure de coût, nous devons distinguer entre les coûts variables et les coûts fixes. Les premiers s’accroissent avec le niveau de production alors que les seconds restent constants lorsque la production augmente.

Trois éléments importants doivent être mentionnés ici. Tout d’abord, la frontière entre coûts variables et coûts fixes est souvent floue. Certains coûts, comme ceux de maintenance ou de publicité, peuvent avoir une composante fixe et variable simultanément. D’autres coûts peuvent entre fixes ou variables selon le segment de production.

En deuxième lieu, un coût fixe signifie qu’il est invariant par rapport à la quantité produite. Cela ne signifie pas qu’il n’est pas affecté par d’autres dimensions de la stratégie de l’entreprise.

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En troisième lieu, la nature fixe ou variable d’un coût dépend de la période considérée.

Fonction du coût moyen et coût marginal

Les fonctions de coût moyen et de coût marginal sont fortement liées à la fonction de coût total. La première indique comment le coût moyen ou coût par unité de production évolue en fonction des quantités produites.

Néanmoins, le coût moyen varie avec la quantité de production. Car sa peut être croitre, décroitre ou rester constant avec le niveau de production. Lorsque le coût moyen décroit avec le niveau de production, on parle de rendement d’échelle croissante. Lorsqu’il croit, il s’agit de rendement d’échelle décroissants et lorsqu’il reste constant de rendements d’échelle constants.

Le coût marginal indique l’évolution du coût total à la suite d’une variation d’une toute petite quantité (généralement en unité) du niveau de production.

Coûts économiques versus coûts comptable

Néanmoins, les coûts qui apparaissant dans les bilans comptables ne sont pas forcément les plus adaptés pour la prise de décision au sein de l’entreprise. Prendre une décision nécessite d’une manière ou d’une autre de mesurer les coûts économiques de chaque alternative. Notamment, il est essentiel de tenir compte du coût opportunité.

Ce concept considère que le véritable coût de l’affectation d’une ressource ou d’une activité en particulier ou d’un investissement est égal aux bénéfices qui auraient été réalisés par la meilleure affectation alternative de cette ressource. Alors que les coûts économiques ne coïncidant donc pas forcement avec les coûts comptables.

En étudiants la stratégie d’entreprise, nous nous intéressons aux décisions prises. Pourquoi t’elle décision est – elle prise à tel moment ? Qu’est-ce qui distingue une bonne décision d’une mauvaise, étant donné les opportunités et les contraintes ? Les théories formelles de l’entreprise doivent donc s’intéresser aux coûts  économiques plutôt qu’aux coûts  comptables ou historiques.

Cela ne signifie pas que la comptabilité n’a pas sa place dans l’étude des stratégies d’entreprise. Bien au contraire !en évaluant la performance passée d’une entreprise, en comparant les résultats de deux concurrents dans des secteurs différents, les informations comptables sont très importantes. Mais le coût d’opportunité reste le meilleur critère de décision pour comparer la rentabilité des différentes options. Une entreprise qui ne respecte pas ce critère de décision passe forcément à côté d’opportunités de profits et, au final, se met en danger.

Profit économique versus profit comptable

Après avoir introduit la distinction entre coût économique et comptable, nous pouvons nous tourner vers elle entre profit économique et comptable :Profit comptable = recettes totales – coûts comptables

Profits économiques = recette totales – coûts économiques

Le concept de coût économique étant plus large que celui de coût comptable (il incorpore plus d’éléments), le coût économique d’une alternative est toujours supérieur à son coût comptable et donc, mécaniquement, le profit économique est toujours inférieur au profit comptable.

Economies d’échelle et de variété

Peu de concepts en économie sont aussi importants en stratégie d’entreprise que les économies d’échelle et leurs parentes, les économies de variété.

L’obtention d’économie d’échelle permet à certaines entreprises d’avoir des avantages en termes de coûts par rapport à leurs rivales.

Les économies d’échelle sont déterminantes dans l’établissement de la structure de marché et de décisions d’entrée et de sortie des entreprises sur un marché. L’organisation interne de l’entreprise est, elle aussi, affectée par la recherche de telles économies.

Les économies de ce type ont une importance cruciale pour déterminer les frontières horizontales d’une entreprise, ce qu’elle produit elle-même et ce qu’elle achète auprès d’autres entreprises. Cette distinction relève de la quantité et la variété des produits et des services qu’elle offre.

Les sources des économies d’échelle

En générale, en présence d’économie d’échelles et de variété, le mot d’ordre est plus il y en a, mieux l’entreprise se porte. Pour faciliter l’identification et la mesure de ces économies, nous d’abord définir plus précisément ce que nous entendons par économies d’échelle et de variété.

Définition des économies d’échelle

Le processus de production d’un bien présente des économies d’échelles si, pour un intervalle de production donnée, le coût moyen unitaire(CM) diminue lorsque la quantité produite augmente. Lorsque c’est le cas, le coût marginal (Cm) de la dernière unité produite doit alors inférieurs au coût moyen.si le CM augmente, le Cm doit être supérieur. Le processus de production présente alors des économies d’échelle.

Définition des économies de variété

Les économies d’échelles existent, comme nous venons de le voir, quand le CM diminue lorsque l’entreprise augmente le niveau de production d’un bien donnée. Les économies de variété existent lorsque l’entreprise réduit ses coûts unitaires en augmentant la variété des biens et services qu’elle produit.

Les origines des économies d’échelles et de variété

Il y a principalement quatre sources d’économie d’échelle et de variété :

  • L’indivisibilité de certains actifs et la répartition des coûts fixes.
  • L’augmentation de la productivité des facteurs variables (notamment grâce à la spécialisation).
  • Des effets d’inventaires.
  • Des principes d’ordres physique ou mécanique.

Des sources spécifiques d’économies d’échelle et de variété

Les sources d’économie que nous avons évoquées dans le point précédent sont principalement liées au processus de production. Les deux sources que nous décrivons dans cette section sont liées à des activités productives :

  • Economies d’échelle et de variété dans les achats montre que lorsqu’on achète en grande quantité on obtient des coûts plus faibles.
  • Economies d’échelle et de variété dans la publicité intervient dans le stade d’atteindre un groupe plus important de consommateurs potentiel grâce de l’envoie de message aux publics.
  • Economies d’échelle et de variété dans la recherche et le développement

Des sources des économies d’échelle

Il y a des limites aux économies d’échelle : à partir d’une certaine taille, être plus grand, plus gros n’est pas une solution, au contraire ! Les économies peuvent avoir plusieurs sources. En voici quelques-unes :

Coût de la main d’œuvre et taille de l’entreprise

Généralement, des entreprises plus grandes versent des salaires plus élevés et des dividendes plus importants. Des études montrent qu’à diplôme et expérience égaux, un emploi dans une grande entreprise par rapport à une petite structure est payé jusqu’à 10% de plus. Cette différence est liée à la position désirée à créer par l’entreprise au sein du marché par rapport aux autres concurrents.

La rareté des ressources spécifiques

Certaines ressources spécifiques sont rares. il peut s’agir non seulement de capital spécifique, mais aussi de compétences, de savoir-faire.

les conflits d’intérêt et la neutralité

Une entreprise se voit mal exposer ses problèmes et essayer d’établir une nouvelle stratégie avec un consultant qui conseille également ses concurrents !aussi, cette entreprise ira chercher les services d’autres conseillers. Par exemple : l’entreprise de marketing CHIAT/DAY a perdue en 1999 son client COCA –COLA lorsqu’elle a fusionné avec OMNIUM GROUPE, l’agence de publicité de PEPSI.

La courbe d’apprentissage

Ce mot d’ordre sous-estime en grande partie l’expérience. Un acte ne suffit pas, il faut répéter les gestes pour atteindre un haut niveau de performance. L’importance de cette expérience que l’on acquiert est représentée par la courbe d’expérience.

Le concept de la courbe d’expérience

Les économies d’échelle représentant les avantages dont bénéficie une entreprise si elle est en mesure d’augmenter sa production sous certaines conditions.la courbe d’expérience ou courbe d’apprentissage fait référence aux avantages que l’entreprise obtient en cumulant de l’expérience, en améliorant son savoir –faire. Les bénéfices dus à l’apprentissage sont des coûts plus faibles, une hausse de la qualité, une détermination des prix plus efficient.

Augmenter la production pour obtenir un avantage de coût

Une entreprise peut souhaiter produire plus qu’est-ce qu’elle peut vendre dans l’immédiat, ou plus ou la quantité issue de la règle : recette marginale = coût marginal.

Pourquoi ? Cette stratégie est assez intuitive. L’entreprise cherche à se déplacer sur la courbe d’expérience pour réduire ses coûts de production futurs.

La matrice de croissance de boston consulting group

Il y a 30 ans, le boston consulting group (BCG) prêchait à une croissance agressive pour exploiter au maximum la courbe d’expérience représenté par une matrice. Celle-ci analyse une ligne de produits selon deux dimensions : la part de marché relative par rapport au principal concurrent et la croissance du marché dans lequel le produit est vendu.

La stratégie du BCG pour manager un portefeuille de produits avec sucées consiste à utiliser la courbe d’apprentissage et le cycle de vie de produit. Cette dernière décrit l’évolution des demandes des consommateurs pour un produit donné.

La BCG conseille aux entreprises d’augmenter la production dans les premiers phases afin d’obtenir des économies grâce à l’apprentissage. Les entreprises deviennent également eues un portefeuille de produits très équilibrés. L’approche BCG a le mérite de reconnaitre l’importance de la courbe d’expérience de l’apprentissage. Cependant, il ne faut pas suivre aveuglement les préconisations de cette matrice. Enfin, les courbes d’expériences ont des formes divergentes et son difficiles à prévoir. Il en va de mémé de cycle de vie d’un produit.

Apprentissage et organisation

Il est fréquent de parler d’apprentissage organisationnel ; pourtant, ce sont les individus qui apprennent. Qu’entend –on alors par apprentissage organisationnel ? Cette expression fait référence à l’ensemble des procédures, routines qui permettant à l’entreprise de garder la trace de l’expérience passé, de conserver son savoir-faire ainsi que l’ensemble des règles, mécanismes institutionnels qui lui permettant de développer de nouveaux savoirs.

Réduire les changements de poste (le turn over) et codifier les savoirs permet de conserver les savoirs des entreprises. Pour autant, cela peut freiner la créativité.il y a également des situations ou l’apprentissage, les connaissances sont très spécifiques et ne peuvent pas ou n’ont pas d’intérêt à être diffusés au sein de l’entreprise. Une fonction primordiale de management est de trouver un équilibre entre la stabilité et le changement pour conserver les connaissances et en promouvoir des nouvelles.

La courbe d’expérience et les économies d’échelle

Les économies réalisés grâce à l’apprentissage sont différentes des économies d’échelle. Les économies d’échelle correspondant à une diminution du coût unitaire si l’activité est réalisée à une échelle supérieure à un certain moment.

Les économies dues à l’apprentissage correspondant à une diminution du coût unitaire grâce à l’accumulation d’expérience sur une période. Les économies d’échelle peuvent être substantielles, même lorsque l’apprentissage est minime.

C’est souvent le cas des industries intensives en capital avec des chaines de production en partie automatisés.

Les managers qui ne font pas distinction entre économie par apprentissage et économie d’échelle risquent de prendre de mauvaises décisions.

Par exemple, si une grande entreprise à des coûts unitaires plus faibles grâce à des économies d’échelle, alors une réduction des volumes de production va augmenter ses coûts .au contraire, si le coût plus faible provient d’économie d’apprentissage, une modification du volume de production n’a pas d’effet immédiat sur le coût unitaire.

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