La politique monétaire est l’un des principaux instruments dont disposent les responsables économiques d’un pays. Définir une politique monétaire est une obligation pour un pays, car la production de moyens de paiement, c’est-à-dire la création monétaire, ne peut pas être laissée à la seule initiative des agents privés.
La politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie.
La quantité de monnaie en circulation dans une économie ne doit pas être en effet trop faible, car les agents économiques seront alors obligés de limiter leurs activités économiques (consommation, production, investissement, etc.).
À l’inverse, une quantité de monnaie trop abondante met à la disposition des agents un pouvoir d’achat bien supérieur à la quantité de biens disponibles, ce qui peut provoquer une hausse des prix (inflation).
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La monnaie est le seul objet économique qui puisse être échangé instantanément contre n’importe quel autre. La monnaie est avant tout un moyen de paiement. Cette première fonction lui en confère une seconde : celle d’unité de compte. Le prix d’un objet, sa valeur d’échange pourrait en théorie être exprimé par une interminable liste des quantités de tous les autres objets contre lesquels il peut être échangé. Il s’exprime tout simplement en unité monétaire.
Pour qu’elle puisse assurer ces deux fonctions, la monnaie doit en assurer une troisième, c’est d’être une réserve de valeur moins mauvaise que toutes les autres disponibles.
Le pouvoir d’achat d’une monnaie, pour qu’elle soit utilisée comme moyen de paiement doit donc être relativement stable dans le temps. Pour accepter de la monnaie en échange d’un bien dont on se sépare, il faut que, pendant le temps où l’on conserve cette monnaie, par exemple pour prendre le temps de rechercher et de trouver un objet qu’on désire acquérir, elle n’ait pas perdu une bonne partie de sa valeur.
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Sinon on préférerait le troc, malgré son immense inconvénient qui est de ne pas séparer l’achat de la vente, ce que permet la monnaie si elle est réserve de valeur.
Une monnaie na généralement ces trois fonctions constitutives : moyen de paiement, unité de compte, réserve de valeur, que dans un espace géographique donné.
Dans les économies modernes, la monnaie au sens strict a deux formes : les billets de banque et les dépôts bancaires à vue. Les systèmes bancaires y sont des systèmes hiérarchisés à deux n banque centrale et les banques de second rang, dites commerciales.
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On peut donc distinguer trois formes monétaires : les billets, les dépôts à vue dans la banque centrale, les dépôts à vue dans les banques commerciales. C’est la banque centrale qui émet les billets.
Les deux premières formes de la monnaie constituent donc la « monnaie centrale », émise par la banque centrale. La dernière forme, les dépôts bancaires à vue, sont de la monnaie « privée », émise, on va le voir par les banques commerciales.
Table de matières
Définition de la politique monétaire
La définition de la politique monétaire, comme l’un des deux piliers de politique économique au côté de la politique budgétaire, la politique monétaire a longtemps été considérée comme un instrument devant contribuer à la réalisation des objectifs de la politique économique sous le contrôle des politiques des gouvernements.
Ces deux principaux leviers macroéconomiques (politique monétaire + politique budgétaire ) constituent pour l’Etat le moyen par lequel il peut soit relancer soit stabiliser certaines variables représentatives de l’activité, économique et financière.
Ces variables ont été regroupés par Nicolas Kaldor dans ce qu’il a appelé « le carré magique », constitués par quatre indicateurs : la stabilité des prix , le chômage , la solvabilité extérieur et le taux de croissance économique.
Les autorités chargée de mener la politique monétaire doivent ainsi faire face à la fois au problème du choix des priorités et des instruments à utiliser pour atteindre les cibles déterminées.
Ces différents objectifs ne sont pas en effet nécessairement compatibles les uns par rapport aux autres. Ce qui explique les multiples controverses parfois véhémentes que se livrent certaines écoles de pensée sur la politique monétaire, controverses qui portent sur l’opportunité , les objectifs poursuivi, les instruments ou la nature des thérapeutiques mis en œuvre par les autorités responsables.
Dans de nombreux pays la conduite de la politique monétaire est du seul ressort de la banque centrale. Elle bénéficie pour cela d’une certaine autonomie par rapport aux autorités de tutelle.
Pour les partisans des courant ultra libéraux, cette autonomie accroît la crédibilité de l’institut d’émission et lui permet d’obtenir de meilleurs résultats dans la lutte contre l’inflation. Alors qu’une banque centrale démunie de pouvoirs face aux exigences discrétionnaires des autorités politiques ne peut remplir sa mission convenablement.
Cette vision relève cependant plus du dogme que de la réalité car le succès dans la lutte contre l’érosion monétaire est conditionné par des facteurs bien plus objectifs que la simple indépendance de la banque central.
En témoignent les taux d’inflation modestes enregistrés dans un pays comme le Japon où la banque des, banques est selon la législation en vigueur placée sous la surveillance, du ministère des finances. Parallèlement dans d’autres pays cette indépendance n’a pas permis de sauvegarder la stabilité des prix, surtout lorsque l’économie se trouvait sous le choc de fluctuations d’origine extérieure.
A cela on peut également ajouter que les critères pris en considération pour mesurer le degré d’indépendance de la banque centrale varient d’un pays à l’autre, étant donné la multitude des fonction qu’une telle banque est sensée remplir et la complexité des rapports qu elle entretient avec les autorités de tutelle pour la détermination des objectifs et la mise en application des mesures de la politique monétaire.
Mais les mutations du système financier mondial ont conduit les théoriciens et les praticiens à reconsidérer leur conception de la politique monétaire ainsi que le rôle des autorités monétaires.
En effet l’innovation financière et l’évolution des modes de financement de l’économie qu’a connu le monde depuis le début des années 70 a conduit à une inefficacité déplus en plus grandissante des instruments traditionnels d’intervention qui en parti ont perdu de leur pertinence.
On assiste de plus en plus à une plus grande autonomie des banques centrales vis-à-vis des pouvoirs politiques.
D’une manière générale la politique monétaire désigne l’ensemble des moyens mis en place pour contrôler la croissance monétaire au niveau d’un pays ou d’un ensemble de pays ayant la même monnaie et partant les mêmes conditions de financement de l’économie.
En d’autres termes la politique monétaire est l’ensemble des mesures qui sont destinées à agir sur les conditions du financement de l’économie. De ce fait elle a pour principale objectif de faire en sorte que l’économie dispose des liquidités nécessaires à son bon fonctionnement et à la croissance equilibrée.
Elle s’inscrit donc dans la démarche générale des gouvernements qui visent le plein emploi et l’équilibre de la balance des paiements tout en préservant la stabilité des prix et du taux de change de la monnaie nayionale.
Elle est mise en oeuvre par la Banque centrale qui cherche à contrôler la croissance de la masse monétaire de façon à assurer une bonne adéquation entre la quantité de monnaie disponible et les besoins de monnaie.
en effet une insuffisance de monnaie est synonyme de récession tandis qu’un excés est synonyme d’inflation.
le problème est de savoir quel objectif on assigne à politique monétaire.
Deux conceptions s’affrontent à ce propos :
- Pour certains économistes (dont les Keynésiens), la politique monétaire = la régulation conjoncturelle macroéconomique =-> elle peut agir sur la production et l’emploi
- pour d’autres, la politique monétaires ne peut avoir qu’un seul objectif = la stabilité des prix = la lutte contre l’inflation constitue l’objectif prioritaire de la politique économique et donc le meilleur moyen de lutter contre l’inflation consiste à agir sur la création de monnaie.
La politique monétaire peut correspondre donc au volet de la politique économique visant à influer sur l’évolution de la masse monétaire et les taux d’intérêt et par ce biais sur l’inflation, la croissance, l’emploi et le taux de chômage.
En effet, les pouvoirs publiques disposent de divers moyens pour contrôler la création de monnaie et les taux d’intérêt (= la politique monétaire au sens stricte) et la valeur internationale de la monnaie ( la politique de change )
la masse monétaire, les taux d’intérêt et les tauxde change, constituent des objectifs intermédiaires de la politique économique qui sonRsensés agir sur les objectifs économiques ultimes que sont la croissance, le plein emploi, la stabilité des prix et l’équilibre extérieur.
L’action des pouvoirs s’exerce en premier lieu, sûr la création monétaire qui fait corps avec les opérations de crédit bancaire et qui exerce une influence généralement dominante sur la liquidité de l’économie.
Ainsi selon le rythme de cette création, l’économie peut se trouvée stimulée ou ralentie.
L’objectif essentiel de la politique monétaire est en conséquence d’affecter le niveau de la demande globale.
Les fondements théoriques de la politique monétaire
Trois grandes analyses économiques offrent trois politiques monétaires différentes.
La théorie quantitative de la monnaie
Celle-ci est d’abord apparue au XVIe siècle lorsque l’afflux des métaux précieux d’Amérique latine provoqua en Europe de très fortes augmentations des prix. La hausse des prix fut alors expliquée par l’augmentation du stock de monnaie en circulation.
Il appartient à l’économiste Irving Fisher d’avoir mis en forme cette idée, au début du XXe siècle, avec une équation : M x V = P x T
où M est la masse monétaire en circulation, V est la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général des prix et T le volume des transactions.
Pour comprendre la notion de vitesse de circulation, on peut imaginer une situation où les prix et la quantité de monnaie sont constants ; si la vitesse de circulation de la monnaie est multipliée par deux, les billets, par exemple, circulent deux fois plus vite et permettent d’acheter deux fois plus de biens.
Selon la théorie quantitative de la monnaie, lorsque le volume des transactions et la vitesse de rotation de la monnaie ne se modifient pas, une variation de la quantité de monnaie entraîne une variation des prix. En conséquence, la quantité de monnaie doit s’adapter aux échanges de biens dans une économie afin d’éviter l’inflation.
La masse monétaire ne doit donc pas augmenter plus vite que l’activité économique (taux de croissance du PIB par exemple).
Keynes et la politique monétaire
Keynes conteste d’abord les hypothèses de la théorie quantitative en remarquant quune augmentation de la masse monétaire ne conduit pas nécessairement à la hausse des prix.
Si les capacités de production ne sont pas toutes employées, c’est à dire si les machines peuvent produire rapidement davantage de biens sans augmentation excessive des coûts, ou bien si les entreprises disposent de stocks importants, un accroissement de la quantité de monnaie permet immédiatement des achats supplémentaires puisque les entreprises arrivent à satisfaire cette nouvelle demande.
Ainsi, dans certaines circonstances, l’augmentation de la masse monétaire induit un accroissement de l’activité économique et non une hausse des prix. Une politique monétaire active, destinée à lutter contre le chômage, est donc possible.
Pour Keynes, une politique monétaire agit cependant différemment car elle provoque plutôt une variation des taux d’intérêt.
Ainsi, une augmentation de l’offre de monnaie sur le marché monétaire, qui conduit la banque centrale à acheter des titres fournis par les banques contre de la monnaie nouvelle (création monétaire), entraîne une baisse des taux d’intérêt ; celle-ci à son tour favorise les entreprises puisque le coût des emprunts destinés à financer les investissements diminue.
À l’inverse, une politique monétaire destinée à ralentir l’activité économique passe par une diminution de l’offre de monnaie (vente de titres) et une hausse des taux.
Il convient cependant de remarquer que les conditions économiques observées par Keynes dans les années 30 le conduisaient à douter de l’efficacité de la politique monétaire.
En particulier, il pensait que les investissements ne dépendaient pas seulement des taux d’intérêt mais bien davantage du climat économique et des perspectives de ventes qu’anticipaient les entreprises.
Le monétarisme
L’analyse monétariste, en particulier celle de l’économiste américain Milton Friedman, reprend la théorie quantitative de la monnaie puisqu’elle considère que l’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire.
Critiquant les interventions de l’État en matière monétaire, les monétaristes proposent d’adopter des normes d’augmentation annuelle de la masse monétaire afin que celle-ci ne progresse pas plus rapidement que le taux de croissance de l’économie (certains monétaristes proposent même d’inscrire cette règle dans la Constitution).
L’idée centrale des thèses monétaristes est que la politique monétaire n’a, à long terme, aucun effet réel sur l’activité économique. Elle ne peut influencer, avec l’inflation, que les grandeurs nominales de l’économie.
La poursuite de ces grands objectifs – qui ont le caractère d’objectif final – passe souvent par la détermination d’objectifs intermédiaires comme le taux d’intérêt, la croissance de la masse monétaire, l’effort de recherche et développement, la compétitivité des entreprises, le taux d’investissement ou d’épargne… Il est parfois difficile de distinguer entre ces objectifs intermédiaires et les instruments de la politique économique.
Par instruments il faut entendre les variables d’action des pouvoirs publics. Ainsi, par exemple en économie ouverte, le solde de la balance des opérations courantes avec l’étranger occupe une place importante sans qu’il soit facile de dire s’il s’agit d’un objectif final ou intermédiaire ou d’un instrument.
Politique monétaire : Crédit, croissance et inflation
Création monétaire et croissance
Lorsqu’une économie est en sous-emploi de ses moyens de production : chômage et sous utilisation des capacités physiques de production, c’est que la demande est insuffisante pour engendrer une production qui saturé les capacités existantes.
Une augmentation de l’activité de crédit des banques, qu’il s’agisse de crédits à la consommation octroyés à des particuliers ou de crédits consentis à des entreprises pour réaliser des projets d’augmentation de leur production, crée une demande supplémentaire.
Si l’économie est en sous-emploi, cette demande peut être immédiatement satisfaite par une augmentation de la production, égale à la demande supplémentaire. L’augmentation de la production engendre une augmentation équivalente des revenus.
En effet les entreprises qui ont augmenté leur production ont ipso facto distribué sous forme de salaires et de profits la valeur de la production supplémentaire.
En créant ex nihilo de la monnaie par une augmentation de leurs crédits, les banques créent des droits supplémentaires sur la production. Mais, lorsque l’économie est en sous-emploi, ceci a pour effet d’augmenter d’autant la production et les revenus.
Ces droits sont donc immédiatement validés, c’est-à-dire peuvent être satisfaits sans que d’autres droits déjà créés sur la production aient à être réduits.
Le crédit X finance un investissement productif I=X ; Cet investissement, dont le taux de rentabilité interne est i engendre une production supplémentaire de Q = (l+i)*I. I a été dépensé en salaires et achats, qui eux mêmes ont étés produits et donc ont payé des salaires.
L’intérêt sur le prêt, supposé égal pour simplifier au taux de rentabilité de l’investissement, revient à la banque et donc à ses actionnaires pour qui il est un revenu.
Le fait qu’une augmentation de la production, donc de l’offre sur le marché des biens, de Q engendre une demande exactement égale à Q est connu sous le nom de « loi de Say » (Jean Baptiste Say est un des grands économistes classiques- début du 19éme siècle français).
Ce qu’il est ici essentiel de remarquer, c’est que la création monétaire est une condition nécessaire de l’expansion de la production Q sous l’effet de l’investissement.
En effet si cet investissement avait été financé par une augmentation de l’épargne des ménages de I, c’est autant que les ménages n’auraient pas dépensé en consommant, et ce qu’ils auraient consommé n’aurait pas été produit. L’investissement I ne ferait alors que substituer une production Q à une autre et il n’y aurait pas d’augmentation nette de la production.
Création monétaire et inflation
Il n’en serait pas de même si l’économie, très proche de la saturation de ses capacités de production, ne répondait pas par une augmentation de la production à une augmentation de la demande engendrée par la création monétaire.
Dans ce cas, les entreprises à qui s’adresse la demande supplémentaire, ne pouvant augmenter leur production, augmentent leur prix. Par propagation, l’ensemble des prix est modifié, à des degrés divers. Le niveau général des prix augmente, donc la monnaie se déprécie, tandis que les prix relatifs se modifient.
C’est l’inflation, Dans ce cas, les droits supplémentaires sur la production créés par la monnaie « injectée » dans l’economie par les banques, ne peuvent être satisfaits, s’ils le sont, qu’au détriment d’autres droits puisque la production n’a pas augmenté assez pour valider la création monétaire.
C’est l’inflation qui opère cette redistribution des droits, en modifiant les prix relatifs. Qui gagne et qui perd dans l’inflation est une question empirique.
Cela dépend de la manière dont les droits des uns et des autres sur la production sont protégés contre l’évolution des prix. Il est certain par exemple que, si les dépôts à vue ne sont pas rémunérés, tous les détenteurs de monnaie sont perdants.
Si les salaires sont indexés sur le niveau général des prix à la consommation, mais avec retard, les salariés sont perdants dans une accélération de l’inflation, mais pas dans un régime d’inflation stabilisée.
Tous ceux qui ont emprunté à taux fixe sont gagnants, puisqu’ils rembourseront dans une monnaie dévaluée.
Les objectifs de la politique monétaire
Les objectifs de la politique monétaire rejoignent ainsi les objectifs de la politique économique que sont la croissance (avec un niveau satisfaisant de moyens de paiement en circulation dans l’économie) et la stabilité interne de la monnaie (afin d’éviter l’inflation).
Mais la politique monétaire ne peut pas agir directement sur ces objectifs. En revanche, elle peut agir efficacement sur certaines variables de l’économie qui elles-mêmes influencent les objectifs de croissance et de stabilité des prix.
Ces variables, comme la masse monétaire par exemple, sont appelées des « objectifs intermédiaires ». Les autorités monétaires se fixent donc des objectifs intermédiaires sur lesquels elles exercent une influence directe.
Quels sont ces objectifs intermédiaires ? Ce sont les objectifs quantitatifs, les objectifs de taux d’intérêt et les objectifs de change.
Les objectifs quantitatifs
Les objectifs quantitatifs portent sur l’évolution des agrégats monétaires, c’est-à-dire sur les différents indicateurs de la masse monétaire en circulation dans l’économie. L’objectif consiste, pour les autorités, à fixer un taux de croissance pour l’augmentation annuelle de la masse monétaire (par exemple, un taux de croissance de 6% pour l’agrégat M2).
Durant l’année, les autorités devront donc utiliser tous les instruments de la politique monétaire qui sont à leur disposition pour que la masse monétaire ne dépasse pas le niveau fixé.
Les objectifs de taux d’intérêt
pour les taux d’intérêt. Elles ne peuvent pas évidement déterminer un taux précis car ce sont les mécanismes de marché (le marché monétaire) qui décident, selon le jeu de l’offre et de la demande de monnaie, du niveau des taux (taux d’intérêt à très court terme comme le taux au jour le jour).
Comme la Banque centrale est un acteur très important sur le marché monétaire, son action permet cependant d’orienter le taux d’intérêt.
Lorsque les autorités souhaitent favoriser l’épargne des ménages (pour aider l’industrie ou pour réduire une consommation jugée trop importante, par exemple), elles cherchent alors à relever les taux d’intérêt.
À l’inverse, un objectif de taux d’intérêt faibles doit conduire à stimuler la croissance et l’investissement (le coût des emprunts baisse pour les entreprises).
Les objectifs de change
Les objectifs de change ont pris depuis quelques années une place très importante. Les autorités monétaires peuvent utiliser les instruments monétaires pour atteindre un certain niveau du taux de change de la monnaie nationale sur le marché des changes.
Un pays peut rechercher une dépréciation de sa monnaie pour relancer ses exportations ou, au contraire, une appréciation de sa monnaie (s’il veut bénéficier d’une désinflation importée avec la baisse des prix de ses
importations).
Cette politique de maîtrise du taux de change peut d’ailleurs s’inscrire parfois dans un contexte de changes fixes ou d’accords de change.
Les instruments de la politique monétaire
Pour mener à bien une politique monétaire, les autorités monétaires disposent de deux types d’instruments de la politique monétaire pour mener à bien cette dernière :
- des actions directes ( sur le crédit ) : l’encadrement et la sélectivité des crédits
- des actions indirectes ( sur la liquidité bancaire) : refinancement, réescompte, open market et réserves obligatoires
Les actions directes sur le crédit
Le contrôle direct sur le crédit s’opère au travers deux instruments : l’encadrement et la sélectivité des crédits. L’objectif ici est de limiter les crédits en les encadrant d’une part , et en influant sur leur destination d’autre part, c’est à dire les orienter vers des secteurs jugés prioritaires tel que les exportations, logement sociaux, agriculture etc. ( en proposant par exemple des taux bonifiés ou des avantages fiscaux ).
Toutefois cette action si elle est utile en matière de politique économique ( en favorisant le développement de certains secteurs ) , elle comporte des limites :
- En matière de politique monétaire, elle ne peut être utile car elle ne permet pas de contrôler la croissance de la quantité de monnaie en. circulation. donc ce dispositif ne suffit, pas à lui seul à contenir en toutes circonstance l’expansion de la masse monétaire, bien souvent il s’avère nécessaire de lui associer d’autres mesures monétaires contraignantes pour produire l’effet escompté.
- Ce système a été beaucoup critiqué du fait de son inefficacité et donc aboli par la plupart des pays. En effet, l’encadrement du crédit freine le développement des banques les plus dynamiques et nuit à la concurrence. Il pénalise donc les banques les plus dynamiques qui subissent les même restrictions que les banques les moins entreprenantes.
Les banques se trouvant limitées dans leurs crédits vont être poussées à privilégier leurs meilleurs clients ( grandes entreprises ) au détriment des PME.
- Autre limite de cette action portant sur les crédits, elle ne porte donc que sur une des sources de la création monétaire ( les crédits ) elle est donc sans effet sur les autres sources, en d’autres termes elle ne permet de contrôler que la contrepartie de la masse monétaire en rapport avec le crédit bancaire par contre elle n’a pas d’incidences sur les créances du trésor et sur les réserves extérieures.
ainsi elle ne peut être efficace que dans une économie financée par crédit et partant son efficacité dépend donc de la nature du système financier ( économie d’endettement ou économie de marché ).
- Elle entrave le jeu normal de la concurrence entre les banques et fausse l’allocation efficace des ressources.
- pour faire face à l’aspect draconien de la mesure, certaines banques développent entre elles un marché particulier des « crédits désencadrés» ?
Dans ce marché les banque dont l’activité se situe en deçà du taux de progression fixé aux encours avancent en contrepartie d’une rémunération des fonds aux établissements qui ont déjà atteint ce plafond. Elle favorise l’émergence d’une nouvelle forme de financement appelée crédits interentreprises ou « face à face ».
L’encadrement de crédit est un instrument qui avait les faveurs des banques centrales au moment où l’économie d’endettement était quasi généralisée. Il a toutefois mal résisté devant la montée de la libéralisation financière. Devenu désuet, il ne figure pratiquement plus parmi la panoplies des moyens de contrôle monétaire des instituts d’émission.
L’intervention directe des autorités dans la distribution de crédit repose également sur un certain nombre de dispositions permettant une réglementation stricte des taux d’intérêt. Celle-ci est établie dans le but de contrôler quantitativement et qualitativement la liquidité bancaire.
La mise en place d une grille hiérarchisée des taux qui différencie le loyer de l’argent selon qu’il s’agisse du coût de l’accès des banques à la monnaie centrale, des taux débiteurs ou créditeurs, offre à l’institut d’émission l’opportunité d’agir en amont et en aval des ressources de financement.
En effet, la variation des taux de réescompte lui donne les moyens de maîtriser la création monétaire et de limiter les facultés de mobilisation des établissements, tandis que l’action sur les taux de rémunération des fonds en fonction de la durée et dés formules de placement lui permet de rendre l’épargne plus attrayant.
A travers les politiques sélectives par contre il est en mesure d’orienter les crédits bancaires pour le développements des activités réellement productives et prioritaires. Ce qui se traduit par l’octroi de prêts bonifiés (partiellement pris en charge par le trésor ou garantis par lui) au profit de ces activités , sur la base de conditions privilégiées de refinancement et de taux.
Ces différentes mesures, au même titre que l’encadrement du crédit ont de moins en moins de partisans car elles s’accommodent mal avec le retour aux mécanismes du marché qui caractérise la sphère économique et financière.
Dans ce contexte l’abandon progressif de l’administration des taux trouve sa justification dans l’incapacité de cette pratique à stimuler efficacement l’épargne et à maîtriser le volume des liquidités bancaires. En outre il lui est reproché de favoriser l’entente organisée des banques au dépend des formes d’activité plus concurrentielles.
Quand à la sélectivité, si elle peut aider au développement de certains secteurs prioritaires, elle abouti souvent à la désallocation des capitaux disponibles et à soutenir en vain des branches non compétitives avec des coûts budgétaires exorbitants pour la communauté.
Ces considérations expliquent pourquoi la préférence des autorités monétaires dans la plupart des pays va de plus en plus vers les instruments de régulation indirectes.
Les actions sur la liquidité bancaire
Le but de ces actions est d’influer sur la liquidité bancaire qui elle même influe sur la capacité des banques à accorder des crédits. De nos jours ce sont les instruments les plus utilisés par les pays industrialisés et les plus recommandés par les instances financiers internationales tel que la banque mondiale et le FMI.
Leur mise en place nécessite cependant l’existence préalable d’un système financier suffisamment développé et d’un marché monétaire structure et bien rodé.
Le refinancement
Vu que la part des titres publics et des valeurs mobilières (cotées en bourse) qui pourraient être négociées dans un large public à fin de se procurer des liquidités en cas de besoin ne représentent qu’une infime partie des emplois des banques, l’alternative qui reste aux banques c’est le refinancement sur le marché monétaire qui est alimenté en général par la banque centrale.
« le refinancement peut être défini comme l’acte par lequel une banque centrale assure le financement (avec intérêt) d’une opération en seconde position, après qu’une première institution financière a préalablement accordé un crédit ou acheté un titre »
une opération de refinancement constitue; donc une création de monnaie centrale qui accroît la quantité de monnaie centrale détenue par les banques ? En effet, vu que l’offre de crédit des banques est liée à la quantité de monnaie banque centrale détenue par les banques l’action indirecte sur l’offre de crédit passe par la liquidité bancaire. Dès lors les autorités monétaires peuvent agir via le coût de refinancement.
Le réescompte
La deuxième possibilité d’agir sur la liquidité bancaire est la procédure du réescompte. Le réescompte consiste pour une banque centrale à refinancer les créances que les banques détiennent sur leurs clientèle à un taux fixe (connu d’avance).
La banque centrale peut ainsi à travers ce taux contrôler la quantité de monnaie en circulation en jouant sur le différentiel entre taux de crédit et taux de réescompte.
La procédure du réescompte présente néanmoins certaines limites :
tout d’abord le fait qu’une fois le taux de refinancement annoncé par la banque centrale =-> l’offre de monnaie ne dépendra plus que de la demande de monnaie centrale par les banques et donc la banque centrale reste passive face à la quantité de monnaie centrale demandée par l’ensemble des banques.
D’autre part, l’augmentation des taux de réescompte =-> augmente les taux d’intérêt débiteurs et risque de pénaliser l’activité économique. si les entrepreneurs n’ont pas d’autres sources de financement, la demande de crédit ne baissera pas.
ce sont des limites que font de cette procédure une procédure inefficace pour contrôler la quantité de monnaie en circulation et donc ont disparu progressivement pour disparaître complétement.
L’Open Market
Autre possibilité pour la banque centrale d’agir sur la liquidité bancaire : son intervention sur le marché interbancaire vu qu’elle peut refinancer les banques également sur le marché interbancaire = marché de la monnaie centrale.
Cette intervention de la banque centrale sur le marché de la monnaie centrale est appelé : Open Market.
L’opération de l’Open Market consiste en la vente ou l’achat de titres sur le marché monétaire à l’initiative de l’institut d’émission qui dispose de ce fait à travers cette technique de la possibilité a la fois d’élargir ou de restreindre la liquidité bancaire et de contrôler l’évolution des taux d’intérêt.
Il constitue l’instrument de stabilisation le plus important à la disposition de la banque centrale. Ainsi lorsque cette dernière estime que la conjoncture économique est au bord de la surchauffe, signe précurseur de l’inflation, elle met en vente par le biais de courtiers différentes catégories d’effets publics, afin d’éponger la liquidité supplémentaire.
Les comptes courants auprès de l’institut d’émission des intermédiaires financiers qui achètent les titres sont alors débités du montant des actifs acquis.
Les quantités de la monnaie centrale retirées de la circulation se traduisent par la réduction de la dette de la banque centrale, inscrite au passif de son bilan et la diminution des réserves légales des banques concernées par l’opération.
En conséquence on enregistre au niveau du marché à la fois la baisse des cours des titres et la hausse concomitante des taux d’intérêt.
L’objectif évident d’une telle action est de faire répercuter cette hausse sur le coût du loyer de l’argent pour que le crédit se contracte. Ce qui permet d’éviter le dérapage inflationniste redouté.
Parallèlement pour relancer l’activité économique, les autorités optent pour l’achat par l’intermédiaire des mêmes courtiers d’une certaine quantité d’effets correspondant au montant de la monnaie centrale qu’elles désirent injecter dans le marché.
Un telle initiative, génère à son tour une série de conséquences qui s’inscriront à l’inverse du processus précédemment décrit à savoir, accroissement de la liquidité en circulation et de l’endettement de la banque centrale, relèvement des cours des titres et baisse des taux d’intérêt. Cette baisse est sensée stimuler la demande de crédits, élément indispensable à la reprise économique recherchée.
L’Open Market est ainsi une technique qui est de l’initiative de la banque centrale à la différence de la politique du réescompte qui ne fait qu’accompagner la demande en monnaie centrale des banques.
Elle n’est pas de nature réglementaire, elle se caractérise au contraire par une certaine flexibilité que reflète à la fois l’effet prix (l’impact produit sur le taux d’intérêt) et son effet quantité qui s’exerce sur l’évolution du volume de la masse monétaire.
D’autre part l’Open Market est un instrument qui peut concerner l’ensemble des intermédiaires bancaires et financiers, alors que le système des réserves obligatoires s’applique exclusivement aux établissements gestionnaires de dépôts.
Si dans certains pays il ne se fait qu’à l’échelle du marché interbancaire parce que le système financier n’est pas suffisamment naur pour de telles opérations, il peut également se pratiquer au niveau de tout le marché monétaire. C’est notamment le cas des Etats Unis où le marché des titres est très développé.
Mais cet instrument se heurte à certaines limites notoires qui peuvent remettre en question son efficacité. Par exemple lorsque la demande de crédit est inélastique par rapport à son coût, le relèvement des taux d’intérêt n’a aucun effet, car les agents économiques continuent à s’endetter à l’égard des banques, en dépit de la hausse du loyer de l’argent.
Un tel comportement caractérise souvent les phases de surchauffe, durant lesquelles les anticipations des opérations sont optimistes quand à l’évolution à venir de la conjoncture.
On peut également mentionner qu’une hausse ou une baisse des taux d’intérêt conçues au départ pour faire à une évolution cyclique indésirable peut, se-traduire par des effets pervers à l’échelle des équilibres extérieurs. Mais c’est là une limite qui n’est pas propre à l’Open Market. Elle est générale à la politique monétaire dans son ensemble.
Des réserves obligatoires
Les réserves obligatoires correspondent à la quantité de monnaie centrale que les banques doivent détenir en permanence sur leur compte à la banque centrale et qui est proportionnelle aux dépôts qu’elles gèrent.
En augmentant le taux de réserves, la banque Centrale réduit la liquidité des banques et les conduit à se refinancer sur le marché monétaire => l’augmentation de la demande de la monnaie centrale => augmentation des taux d’intérêt => diminution des crédits et partant la croissance de la quantité de monnaie en circulation se ralentit.
La réduction du coefficient de réserves obligatoires produit l’effet inverse. Les réserves obligatoires contraignent donc les banques à détenir une fraction spécifiée de la valeur de leur bilan en monnaie centrale dans un compte bloqué Et en principe non rémunéré à l’institut d’émission.
Pour se procurer la monnaie centrale nécessaire à l’opération les banques accroissent leur endettement à l’égard de ce dernier. Ce qui a le même impact sur la liquidité bancaire qu’un retrait de billets par le public. Cette contrainte augmente encore davantage l’effet de la politique des taux d’intérêt et se répercute sur la trésorerie et le compte d’exploitation des établissements qui sont souvent obligés de vendre des titres pour satisfaire les exigences du coefficient de réserves déterminé.
Ainsi cet instrument n’a pas seulement pour objectif de stériliser une partie des exigibilités bancaires mais tend également à inciter les banques à se conformer à la politique souhaitée.
Le mode de calcul des réserves obligatoires est très variable leur assiette peut être fondée sur les exigibilités ou sur les concours bancaires.
Dans le premier cas elle concerne l’ensemble des dépôts à vue de chaque établissement, exprimés par les comptes courants créditeurs ou leur variation d’une période à l’aube.
Elle peut être étendue également aux dépôts à terme si les autorités monétaires jugent la mesure nécessaire pour contrôler I’évolution de la liquidité bancaire.
Mais l’établissement de l’assiette sur la base des crédits distribués est encore plus pénalisant pour les banques car il vise alors les opérations de création monétaire en cours et non pas la monnaie déjà crée qui est l’agrégat cible du premier cas examiné. Ce qui permet de renforcer encore davantage l’efficacité des réserves obligatoires.
Cependant on peut relever à l’égard de cet instrument quelques observations qui montrent en même temps ses limites :
- Tout d’abord comme pour l’encadrement des crédits cette technique est drastique et aveugle car elle a tendance à pénaliser les établissements les plus dynamiques, c’est à dire ceux qui font l’effort d’accroître leurs dépôts ou leurs encours, au profit de ceux qui manquent d’initiative.
- Un outil aussi puissant doit être manié avec beaucoup de précautions. L’expérience des pays qui l’ont suffisamment expérimenté comme les Etats Unis nous montre que la banque centrale doit l’utiliser au compte gouttes.
En effet, toute modification brutale de ce coefficient génère instantanément une hausse des taux d’intérêt et des rationnements des crédits bancaires, manifestations qui peuvent se répercuter gravement sur la conjoncture.
- D’autre part il est incomplet dans son application car il est rarement imposé aux institutions spécialisées et aux banques d’affaires qui ne gèrent généralement pas des montant élevés des dépôts.
En fait l’un des objectifs de ce système est d’inciter les banques à développer leurs ressources non monétaires, celles qui ne sont pas soumises à l’obligation des réserves à savoir capital, fonds propres et actifs financiers de tout genre.
en résume, on peut dire que le choix de l’instrument dépend du système financier de l’économie en question.
dans une économie d’endettement, une économie où prédomine le financement par les intermédiaires financiers, l’instrument privilégié reste l’encadrement des crédits associé aux réserves obligatoires,.
en revanche dans une économie de marché de capitaux dans laquelle les besoins dé financement des entreprises sont limités et satisfaits le cas échéant sur les marchés de capitaux, les instruments privilégiés relèvent d’une logique de marché, la banque centrale intervient sur le marché.
Types de politique monétaire
Il existe deux principaux types de politique monétaire : l’assouplissement quantitatif et le resserrement monétaire. L’assouplissement quantitatif implique l’achat d’actifs financiers par la banque centrale pour augmenter la liquidité et stimuler les investissements. À l’inverse, le resserrement monétaire vise à réduire l’offre de monnaie en relevant les taux d’intérêt.
L’assouplissement quantitatif
L’assouplissement quantitatif est souvent utilisé lorsque l’économie est en récession. En achetant des actifs tels que des obligations gouvernementales, la banque centrale injecte de l’argent dans l’économie, ce qui favorise les dépenses et la croissance.
Le resserrement monétaire
Le resserrement monétaire intervient lorsque l’économie surchauffe et que l’inflation devient un problème. En augmentant les taux d’intérêt, la banque centrale encourage l’épargne plutôt que les dépenses, ce qui contribue à freiner l’inflation.
Exemples de politique monétaire
Un exemple classique de politique monétaire est lorsque la banque centrale abaisse les taux d’intérêt pour stimuler l’emprunt et les dépenses, ce qui peut aider à sortir l’économie d’une récession. À l’inverse, en période d’inflation élevée, elle peut augmenter les taux d’intérêt pour freiner la demande.
L’importance du rôle de la banque centrale
La banque centrale joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de la politique monétaire. Elle doit évaluer en permanence les conditions économiques, les risques inflationnistes et les fluctuations du marché financier pour prendre des décisions éclairées.
Interaction entre la politique monétaire et la politique fiscale
La politique monétaire interagit étroitement avec la politique fiscale, qui concerne les décisions en matière de recettes et de dépenses publiques. Une coordination efficace entre ces deux politiques peut aider à atteindre des objectifs économiques cohérents.
Politique monétaire non conventionnelle
Dans des situations exceptionnelles, les banques centrales peuvent recourir à des mesures non conventionnelles, telles que l’achat d’actifs toxiques, pour stabiliser l’économie. Ces approches nécessitent une prudence particulière en raison de leurs implications à long terme.
Critiques de la politique monétaire
Bien que la politique monétaire soit un outil puissant, elle fait également l’objet de critiques. Certains estiment qu’elle peut créer des déséquilibres économiques et financiers, tandis que d’autres pensent qu’elle peut être inefficace si les taux d’intérêt sont déjà bas.
Conclusion
En somme, la politique monétaire joue un rôle central dans la gestion économique d’un pays. En ajustant les taux d’intérêt et la masse monétaire, la banque centrale peut influencer la croissance, l’inflation, et d’autres aspects clés de l’économie. Une politique monétaire bien conçue est essentielle pour maintenir la stabilité économique à long terme.