l’entrepreneuriat : vue d’ensemble

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L’entrepreneuriat est une discipline jeune comparée à d’autres disciplines telles que la comptabilité, l’économie ou le droit. L’entrepreneuriat est un phénomène hétérogène, multiforme possédant plusieurs expressions et trop complexe pour être réduit à une seule et simple définition.

L’entrepreneuriat a été successivement Défini différemment par différents auteurs. Certains d’entre eux considèrent cela comme «à risque»; D’autres l’appellent «innovations», d’autres la considèrent comme «recherche d’opportunité ». nous nous examinerons ces définitions ainsi que les différents caractéristiques de l’entrepreneuriat.

Voici ce que vous allez apprendre dans cet article :

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L’entrepreneuriat, de quoi parlons-nous ?

Conceptualiser la notion d’entrepreneuriat n’est pas chose aisée mais on peut envisager une définition en revenant sur ses origines et en précisant ses principales manifestations.

L’Entrepreneuriat est un mot dérivé du nom entrepreneur. Il semblerait qu’il ait été introduit dans la langue française à la fin du XVII siècle (Verin, 1982).

Braudel (1979) note que son usage est relativement rare au début du XVII.

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Au milieu du XVIII siècle, il apparaît dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. C’est au cours de cette période qu’il fait son apparition dans la théorie économique sous la plume de Cantillon (1755). Pour Marchesnay (2009), la référence à Cantillon est exagérée voire usurpée.

Dans son ouvrage d’inspiration physiocrate, la référence à l’entrepreneur ne représente que 5 pages sur un total de 175. Chez Cantillon, l’entrepreneur est associé à la prise de risque, un attribut essentiel du comportement entrepreneurial.

Les approches cognitives montrent que les entrepreneurs ne prennent pas plus de risque, mais ont tendance à percevoir les situations de façon positive (Palich et Bagby, 1995 ; Fayolle et al., 2008).

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Pour définir l’Entrepreneuriat, l’autre référence incontournable est Schumpeter qui associe l’entrepreneur à l’innovation. Selon Schumpeter, son rôle consiste « à réformer ou à révolutionner la routine de production en exploitant une invention ou, plus généralement, une possibilité technique inédite (production d’une marchandise nouvelle, ou nouvelle méthode de production d’une marchandise ancienne, ou exploitation d’une nouvelle source de matières premières ou d’un nouveau débouché ou réorganisation d’une branche industrielle, et ainsi de suite) » (Schumpeter, 1979).

Dans la conception schumpetérienne, l’Entrepreneuriat peut prendre de nombreuses formes. Elle peut s’inscrire dans des organisations existantes ou en phase d’émergence.

Cette conception invite à retenir une définition en termes de poursuite d’opportunités, en effet l’entrepreneuriat peut être définie comme : « Un processus de recherche, d’évaluation et d’exploitation d’opportunités, effectué par un entrepreneur ou une équipe entrepreneuriale qui, dans le cadre d’une création, d’une reprise ou d’un développement d’activités, développe une organisation mettant en œuvre une vision stratégique, et contribuant à créer de la valeur. » (auteurs).

Les formes d’entrepreneuriat

Entrepreneuriat et créations ex-nihilo

Tout processus de création d’entreprise s’articule autour d’étapes importantes identifier une idée, juger sa faisabilité, élaborer un business model, élaborer un business plan, convaincre des investisseurs, trouver des aides, retenir une forme sociétale, enregistrer l’entreprise… L’entrepreneuriat ne se résume donc pas à la phase de création juridique de l’entreprise (immatriculation de la nouvelle société).

Il comporte plusieurs phases dites de gestation, où progressivement l’intention de créer entraîne un engagement de la part du futur créateur. Après la création effective, une entreprise est rarement viable.

Elle doit rentrer dans une phase qui la conduira à l’étape du démarrage (premiers mois de l’activité, lancement de l’activité commerciale, atteinte du seuil de rentabilité, mise en place des modes de gestion…).

Du fait des difficultés et du taux d’échec constaté, on estime que cette phase de démarrage dure approximativement trois ans. L’étape de démarrage correspond toujours à la création d’entreprise car les problématiques rencontrées (manque de ressources, évolution du projet, venue d’investisseurs, recherche de marché…) sont les mêmes.

Dès qu’un individu poursuit une opportunité au sein d’un projet structuré, on parle d’entrepreneuriat, au sens large. On utilise souvent le terme entrepreneuriat pour désigner la création d’entreprise «à partir de rien» à savoir la création ex-nihilo.

La création ex-nihilo correspond à la création d’une nouvelle entreprise indépendante par un ou plusieurs individus également indépendants.

L’entrepreneuriat social

L’entrepreneuriat social connaît un vif succès de nos jours. C’est une forme différente de l’entrepreneuriat classique car sa finalité porte sur un apport de valeur en termes sociétaux (aider les plus démunis, faire du commerce équitable, réduire la pauvreté…).

Pour autant l’entrepreneuriat social n’est pas une organisation philanthropique. En effet, l’objectif économique est présent car il faut assurer la pérennité de la structure tout en apportant une réponse à un besoin social.

L’entrepreneuriat social doit donc être innovant, viable, autonome, et posséder des retombées sociales positives. De fait, il s’inscrit dans une double logique commerciale / non commerciale.

Par exemple, la Grameen Bank a été fondée par Mohammad Yunus au Bangladesh en 1983 afin de proposer un système bancaire différent des règles du capitalisme classique. La Grameen Bank favorise le microcrédit afin de prêter aux plus pauvres, sans exiger de garanties, tout en proposant un taux d’intérêt peu élevé. La banque s’est toujours révélée profitable et continue d’octroyer des crédits.

L’intrapreneuriat

L’entrepreneuriat peut également s’appuyer sur une entreprise existante. Si celle-ci possède un ensemble de dispositifs permettant à ses employés de développer de façon libre des opportunités, on parlera d’intrapreneuriat, c’est-à-dire d’entrepreneuriat en interne (ensemble de dispositifs permettant aux employés d’une entreprise de développer de nouvelles idées qui donneront lieu à des activités intégrées dans l’entreprise initiale).

Ces opportunités, si elles s’avèrent viables, peuvent représenter de réels relais de croissance pour l’entreprise qui va les conserver en son sein. L ’intrapreneuriat correspond à la création d’une activité dans une entreprise à l’initiative de ses salariés.

Le repreneuriat

Un individu peut également racheter une entreprise existante pour la transformer et la dynamiser. On parlera alors de repreneuriat. En reprenant une entreprise, l’entrepreneur va proposer une nouvelle stratégie permettant de la redynamiser.

Le repreneuriat est la reprise (rachat) d’une entreprise par un ou plusieurs individus.

D’autres formes intermédiaires d’entrepreneuriat existent :

  • L’essaimage est la situation où un salarié va profiter de l’aide apportée par son employeur pour créer une nouvelle entreprise;
  • La franchise prend appui sur une marque, un savoir-faire déjà existant qu’un entrepreneur souhaite exploiter.

Les composantes d’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat est la situation où un individu développe une opportunité dans le cadre d’un projet de nouvelle activité. L’évolution de ces différentes composantes correspond au processus entrepreneurial, c’est-à-dire le cheminement qui permet de réaliser la nouvelle activité.

L’individu (l’entrepreneur)

Certaines caractéristiques individuelles semblent importantes pour entreprendre et réussir : une réelle passion pour l’activité car il faut un engagement important, une grande ténacité malgré les échecs, une forte orientation client ou encore la capacité à transformer une idée en plan d’actions pour la rendre viable.

Des analyses plus précises permettent de distinguer les caractéristiques psychologiques des entrepreneurs en fonction de trois niveaux: les motivations, les aptitudes et les attitudes

  • En termes de motivation, l’individu entrepreneur a besoin de défis à relever, il souhaite se réaliser et réussir et est attiré par le pouvoir. Il recherche une activité où il sera indépendant et où il sera son propre patron ; il souhaite la liberté.
  • En termes d’aptitudes, (correspondent à la capacité à réaliser une action ou une mission donnée), les entrepreneurs doivent être persévérants et déterminés.

L’enthousiasme et la confiance en soi sont également importants car il faut convaincre du bienfondé de son projet.

La résistance au stress est une aptitude cruciale en raison de l’incertitude qui existe dans une création d’entreprise.

Enfin, la créativité et l’imagination complètent les aptitudes à posséder.

– En termes d’attitudes (renvoyant aux perceptions qui conduisent à une prise de position), les plus notables, en ce qui concerne l’entrepreneur, sont le sentiment d’influencer sa destinée et une orientation vers l’action. En d’autres termes, l’entrepreneur veut réaliser des choses concrètes et a le sentiment qu’il est maître de son destin.

Enfin, le capital humain (niveau d’éducation, expérience, connaissance du métier, du secteur d’activité,…) et le capital social (personnes que l’entrepreneur connaît, son réseau social) sont déterminants dans le déclenchement d’un parcours entrepreneurial et son bon déroulement.

La notion d’opportunité

Une idée, en entrepreneuriat, correspond à une intention abstraite de proposer une activité. L’opportunité est une idée qui est travaillée de façon à apparaître comme faisable (techniquement, commercialement,…) mais aussi souhaitée, désirée notamment par les individus qui vont la développer.

Une opportunité correspond à la validation d’une idée en termes de faisabilité et de désirabilité. Une idée est une intention abstraite de proposer une activité.

L’opportunité peut être vue comme une solution à un besoin sur le marché. On identifie généralement trois étapes concernant l’opportunité : la découverte, l’évaluation et l’exploitation. Ces trois phases se succèdent en étant de plus en plus concrètes.

La découverte va correspondre à l’émergence d’une idée qu’on essayera de rendre plus précise. L’évaluation sera la période où l’entrepreneur va estimer la faisabilité et, enfin, l’exploitation concernera la mise en route de l’opportunité (commercialisation, vente…)

Le projet entrepreneurial

Le projet entrepreneurial correspond à la mise en forme progressive de l’opportunité afin de l’exploiter. L’évolution du projet entraîne l’intégration progressive de différents partenaires.

À travers le projet, l’entrepreneur valide l’opportunité de départ, détermine la nature de son offre, évalue les ressources et compétences nécessaires, identifie les clients, les fournisseurs, mais aussi commence à penser l’organisation qui existera au moment de la création de l’entreprise…

Le projet évolue dans le temps car il transforme des intentions en acte et du fait de la confrontation à la réalité, certaines intentions se trouvent modifiées et de nouveaux actes émergent. Il s’agit de la phase pré-organisationnelle de l’entreprise. Remarquons que l’entrepreneur devra posséder de nouvelles compétences (commercialisation, relations avec les fournisseurs…)

Les processus entrepreneuriaux

Comment se succèdent les différentes étapes de la création d’entreprise lorsque le projet se développe? Le processus le plus simple serait de penser l’entreprise sur le papier puis de mettre en œuvre progressivement différentes actions.

Dans les faits, il va exister des allers-retours entre ce qui est souhaité et ce qui est réalisé.

Le processus causal

Le processus causal repose sur l’idée que la fin conditionne les moyens ; l’entrepreneur va systématiquement envisager un but et trouver des solutions pour parvenir à ce but.

Une intention d’entreprendre va naître et on cherchera alors une idée. Afin de s’assurer de l’intérêt de cette idée, on essayera de la valider par des études (de faisabilité, de marché, techniques…). Il faudra identifier les différentes ressources nécessaires pour exploiter l’opportunité.

La mission de l’entrepreneur sera de parvenir à obtenir ces ressources et des éléments prévisionnels affineront le projet. L’intérêt de cette démarche est de systématiser la recherche de ressources destinées à répondre aux problèmes que pose l’entreprise.

Cette approche dominante est remise en question, certains estimant que la confrontation à la réalité, aux avis des clients et des partenaires sur des produits ou services, est trop tardive. L’entrepreneur va passer plus de temps à penser son entreprise qu’à agir.

L’effectuation

Le principe de l’effectuation, théorie élaborée par Saras Sarasvathy en 2001, est de partir de ce que l’on a. La poursuite de l’opportunité s’accompagne de l’engagement de différentes parties prenantes qui se fait pas à pas et nécessite de rencontrer et de discuter avec plusieurs partenaires qui conseillent le créateur.

En d’autres termes, l’entrepreneuriat est avant tout un processus social dans le cadre duquel le créateur s’ouvre aux autres.

L’effectuation en entrepreneuriat repose sur cinq grands principes:

  • Utiliser ce que l’on a sous la main. Ce sont ici la personnalité de l’entrepreneur, ses connaissances et ses relations qui apparaissent primordiales
  • Réfléchir en termes de pertes acceptables. Avant d’entreprendre, l’entrepreneur ne pense pas à ce qu’il peut gagner mais ce qu’il est prêt à perdre.
  • Tirer parti des surprises. Les accidents, les observations, les suggestions, les erreurs sont des sources d’apprentissage importantes.
  • Co-construire avec les parties prenantes. On n’entreprend pas en étant totalement isolé. Il faut discuter avec les clients et les fournisseurs ou encore les investisseurs afin de les intégrer au développement de l’offre.
  • Transformer son environnement. Plutôt que d’analyser une situation, on agit à travers des actions qui vont provoquer une nouvelle situation.

Le lean start-up

Le lean start-up, concept développé par Éric Ries, est une approche visant à mettre en avant la notion de terrain (on interroge les clients sur les premières versions du produit).

Cette confrontation au réel sera source d’enseignements importants afin de définir la version définitive. L’idée sera également d’épurer au maximum les contraintes et les coûts que l’entrepreneur devra supporter.

Ce processus vise à réduire les cycles de commercialisation des produits, à mesurer régulièrement les progrès réalisés ou encore obtenir des retours de la part des utilisateurs. L’objectif est d’aller à l’essentiel.

L’élément central du lean start-up repose sur un prototype, à savoir une première version de l’offre à venir (MVP pour «Minimum Viable Product» à savoir «produit minimum viable») qui permettra d’effectuer des tests. Il dispose du minimum de fonctionnalités nécessaires afin de pouvoir le tester. L’objectif est de faire essayer immédiatement le produit et d’opérer des modifications en regard des retours.

Etre dans une démarche «lean start-up» suppose une recherche permanente d’informations et une volonté de minimiser les coûts.

Le MVP est construit puis testé auprès de la clientèle afin de mesurer les avis et d’apprendre en intégrant ces commentaires à la nouvelle version du produit.

Les outils pour la création d’entreprise

Le business model

Le business model (ou modèle d’affaires) permet d’indiquer de quelle façon une entreprise va gagner de l’argent, quel est son modèle économique. C’est un outil qui résume l’activité de l’entreprise et vise à convaincre les partenaires en présentant le projet stratégique de l’entreprise. Le business model est un outil qu’on pourra retrouver au sein du business plan.

Un business model est un outil de synthèse permettant de représenter les grands mécanismes qui créés la valeur ajoutée d’une entreprise.

Il existe de nombreuses représentations de business model. L’une des plus couramment utilisée en entrepreneuriat est le «Business Model Canvas» d’Alexander Osterwalder et Yves Pigneur. Cette représentation de l’activité s’articule autour de neuf grandes fonctions

1 Les segments de clientèle. L’entreprise identifie le type de client susceptible d’acheter ses produits ou services. Cela lui permet d’identifier les clients les plus importants.

2 La proposition de valeur. Il s’agit de résoudre des problèmes ou satisfaire des besoins mieux que la concurrence (en termes de prix, de rapidité du service, de qualité ou encore de fonctionnalités).

3 Les canaux. L’objectif est d’identifier les canaux de communication et de distribution les plus pertinents pour toucher les segments de clientèle retenus.

4 Les relations avec le client. Le but est de conquérir et de fidéliser le client.

5 Les flux de revenus. Il faut identifier le type de valeur proposé que les clients sont prêts à payer. En effet, l’entreprise peut proposer différents services/produits (valeur) pour des cibles différentes.

6 Les ressources clés. Il s’agit des ressources considérées comme stratégiques car centrales dans la proposition de valeur.

7 Les activités clés. Certaines fonctions internes à l’entreprise sont plus particulièrement contributives dans le processus de création de valeur.

8 Les partenaires clés. L’entreprise se développe en relation avec différents partenaires. Certains s’avèrent cruciaux dans la réussite de l’entreprise.

9 La structure de coûts. La proposition de valeur va générer un ensemble de coûts. Lesquels sont les plus importants ? Sont-ils essentiellement fixes ou variables? Il faut également identifier les ressources et les activités qui entraînent les plus importantes dépenses d’argent.

Le business model va résumer la façon dont l’entreprise créée de la valeur et la retient, c’est-à-dire comment elle gagne de l’argent.

Le business plan

Décrire globalement l’activité de l’entreprise avec un business model est utile mais insuffisant. La description précise du projet entrepreneurial nécessite la réalisation d’un business plan. Le business plan est à l’entrepreneuriat, ce que les plans de l’architecte sont à la construction d’une maison. Il s’agit d’une anticipation à but opérationnel d’un futur souhaité.

C’est ce qui permet à l’entrepreneur de communiquer de façon précise avec ses partenaires, ses investisseurs, les banquiers. Le business plan permet également à l’entrepreneur de formaliser et de préciser sa vision de l’entreprise et son développement. Soulignons qu’il s’agit d’un outil de synthèse, en effet il s’agit d’un document composé d’autres outils (business model, études de marché, prévisions financières…). Il correspondra à la feuille de route de l’entrepreneur.

Le business plan est un document synthétique permettant de détailler à moyen terme l’activité de l’entreprise et son développement afin de convaincre les parties prenantes et de préciser la vision de l’entrepreneur.

La composition d’un business plan :

1 Résumé ou executive summary : il va s’agir de mettre en avant les points les plus importants du projet, en quoi il est novateur et pourquoi il serait intéressant d’investir dedans.

2 Historique du projet : l’entrepreneur présentera l’origine de son idée et l’état de développement du projet.

3 Présentation des membres fondateurs: une création repose sur des individus tout autant que sur des idées. Il faudra indiquer l’implication et les compétences apportées par les différents créateurs. La question de la complémentarité entre les individus est importante (compétences techniques, managériales, commerciales…)

4 Produit ou services: il faut décrire de façon précise les fonctionnalités du produit ou du service et indiquer son stade d’avancement.

5 Business model: il s’agit d’expliquer de façon synthétique comment l’entreprise va dégager du profit.

6 Analyse du marché: il faut identifier la cible (qui sont les clients) et estimer de façon chiffrée son potentiel. On s’intéressera également à l’analyse de la concurrence.

7 Stratégie marketing: il va s’agir de déterminer le prix, le type de produit ou service, le mode de distribution et les moyens de communication.

8 Moyens et organisation: il faut indiquer les équipements qui seront nécessaires au lancement de l’entreprise. Il faut également préciser les éléments juridiques (statuts, brevets…) et la répartition du capital entre les différents membres.

9 Dossier financier: cela va concerner le chiffrage du projet. On utilisera alors les éléments classiques permettant d’indiquer les ressources financières nécessaires : plan de financement, seuil de rentabilité, compte de résultat prévisionnel, plan de trésorerie.

10 Perspectives de développement: à terme, est-ce que l’entreprise va croître fortement, partir à l’international, proposer de nouveaux produits ou services?

Conclusion

L’entrepreneuriat donc est un domaine de recherche pouvant être qualifié de complexe et relie plusieurs notions. Ces notions qui peuvent être corréler l’un de l’autre. On eut dire que l’exploitation d’opportunité conduit à la création des organisations ou par cette même opportunité on peut innover etc. mais il reste difficile à analyser cette corrélation. Et cette dernière confiée principalement à l’entrepreneur (plus de détails ici).

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