les cohérences et les validations en Audit interne

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En audit interne, les cohérences et les validations jouent un rôle essentiel pour assurer la fiabilité des résultats de l’audit et la pertinence des conclusions. Voici un aperçu de ces concepts :

Les cohérences en audit interne

Les erreurs, dysfonctionnements, risques, insuffisances ou anomalies ayant chacun été consignés dans une FRAP, l’auditeur s’assure par un travail de synthèse de la cohérence de ses observations. Ce travail va s’accomplir sur deux plans.

Cohérence horizontale

  • regarder si les problèmes potentiels – ont trouvé, ou non, une réalisation dans les problèmes réels.
  • Le constat d’un risque, résultant d’une défaillance ou d’une insuffisance de contrôle interne, doit toujours induire la recherche éventuelle de sa réalisation. .
  • Inversement, l’auditeur va regarder si le constat d’un fait anormal n’induit pas un risque potentiel plus étendu, plus général et qu’il conviendrait bien évidemment de dénoncer.
  • Dans un cas comme dans l’autre, la recherche causale conduite à partir de la FRAP amène l’auditeur à sortir du champ d’application (rapport d’orientation et le programme d’audit), et donc à élargir son travail et à allonger la durée de la mission.

Cohérence verticale

L’auditeur classe et compare, dans un ordre logique, tous les constats réalisés à propos des différentes phases d’un même cycle ou d’un processus. Dans un premier temps, il s’assure de la cohérence de l’ensemble, dans un second temps, il en tire les conclusions :

  • un constat effectué pas de répercussions les conséquences amenuisées.
  • au contraire, constat initial répercussions en cascade les conséquences aggravées.

Les validations en audit interne

« Validation : c’est le maître mot de la procédure d’audit interne. L’auditeur interne est un saint Thomas qui ne croit ce qu’on lui dit ou ce qu’il voit que s’il a la possibilité de recouper son information. L’auditeur ne peut et ne doit parler que des évidences.

On l’a déjà dit et il faut le répéter : pas d’hypothèses – si nombreuses soient elles – pas d’idées préconçues, pas de déductions hâtives. Pas à pas, l’auditeur va valider ses constats, et ce, de deux façons :

Validations individuelles

  • C’est la validation à chaque constat pour chaque FRAP, et qui va consister pour l’auditeur :
    • à toujours recouper son information.
    • à porter son information à la connaissance du responsable afin de recueillir sa réaction au vu des éléments de preuve qui sont apportés.
      Ces validations peuvent être obtenu même par les confirmations des tiers
  • Sans validation, l’auditeur se condamne à des erreurs d’interprétation.
  • Ces validations individuelles et successives sont confortées et coiffées par des validations générales.

Validations générales

Elles rejoignent, au plan du raisonnement, les exercices de cohérence et peuvent être réalisées en deux étapes :

a. Validations générales en cours de mission

  • Ce sont celles qui sont réalisées à l’occasion des réunions intermédiaires, lorsque s’agissant de missions importantes une partie de l’audit se trouve achevée
  • Ces réunions intermédiaires, et donc ces validations générales intermédiaires, ne sont pas systématiques : elles n’ont lieu que lorsque l’importance de la mission le justifie. En revanche, la validation générale finale est systématique et obligatoire.

b. Validation générale en fin de mission

C’est l’ensemble des conclusions de la mission qui est alors présenté aux audités, et ce au cours d’une réunion générale : la réunion de clôture. Mais nous sommes ici déjà entrés dans la troisième phase de la mission d’audit interne : la phase de conclusion.

Exemple de validation

Audit interne : les cohérences et les validations

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